Les Dièses Et Les Bémols

Cliquez ici pour découvrir dans cet article tout ce que vous devez connaître en ce qui concerne les altérations en musique. ?Comprenez comment fonctionnent les 3 types d’altérations qui existent et quelles sont leurs particularités au sein de différentes situations sur une partition. ?

Par :

Solfège

Bienvenue dans ce nouvel article traitant du thème “Les Dièses Et Les Bémols” !

   Eh oui, en musique, les notes en elles-mêmes ne suffisent pas.

   S’il n’existait que les 7 notes que l’on connaît tous abominablement par cœur – Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, et Si pour ceux qui ne sont pas assez abominables… – et qu’on les utilisait tout le temps, on deviendrait rapidement fous… C’est comme si vous ne jouiez que les touches blanches du piano, sans appuyer sur les touches noires !

   En gros, plus que 52 touches sur les 88 initiales… Ça fait peu…

   C’est pourquoi on a inventé les altérations en musique avec les dièses et les bémols afin de diversifier un peu tout ça.

   D’ailleurs, si vous l’ignoriez, sachez que les instruments à lames que sont l’harmonica et l’accordéon existent sous 2 formes : les versions diatoniques et les versions chromatiques.

   Qu’est-ce que c’est que ces noms barbares ?

   Eh bien, pour le savoir, lisez bien cet article jusqu’au bout et vous comprendrez sans problème de quoi il s’agit !

I. LES 3 TYPES D’ALTÉRATIONS EN MUSIQUE

   Lorsque l’on regarde un clavier de piano, on se rend bel et bien compte qu’il y a des touches noires et des touches blanches… dispatchées de façon assez bizarre, qui plus est.

   Alors, oui, je vous ai vus, vous, derrière votre écran, en train de me dire :

« Mais oui, c’est les dièses et les bémols, gnééé ! »

   Et vous avez tout à fait raison ! En revanche, vous ne savez sûrement pas tout ce qu’il faut savoir sur les dièses et les bémols… et sur la 3ème altération que vous aurez omis de mentionner. Et puis, bon, tout le monde ne le savait pas forcément !

   Alors, pour remédier à ça, reprenons depuis le début. (Non, malheureusement, je ne serai jamais aussi bon que Max Bird… )

   Pour transformer une note en la rendant un peu plus aigüe ou un peu plus grave, on dit qu’on va l’altérer – et non pas l’altérationner, comme j’ai pu l’entendre… On peut le faire de 2 façons différentes :

 En utilisant un dièse, qui permettra d’augmenter un peu la hauteur de la note en la rendant ainsi « un peu plus aigüe ».

Image d'un dièse pour l'article "Les Altérations En Musique"

• En utilisant un bémol, qui permettra de diminuer un peu la hauteur de la note en la rendant ainsi « un peu plus grave ».

Image d'un bémol pour l'article "Les Altérations En Musique"

   Mais en disant « un peu plus aigüe » ou « un peu plus grave », je n’irai pas au fond des choses. En effet, il serait plus juste de dire que les dièses et les bémols augmentent ou descendent les notes d’un demi-ton. Mais nous reviendrons par la suite sur cette notion, pas d’inquiétude.

   Pour ceux qui désirent directement en savoir davantage sur les intervalles et sur le demi-ton, alors c’est par ici : « Ton Et Demi-ton » :

   En résumé, on peut dire que les notes non altérées sont jouées par les touches blanches d’un piano et les notes altérées par les touches noires ! Mais ça, c’est en résumé… sauf qu’il y a des exceptions ! Et pour les découvrir, il faudra aller le découvrir dans l’article dont je viens de vous mentionner quelques lignes au-dessus.

   Alors, pour ne pas complexifier les choses pour le moment, restons simplement sur cette simple conjoncture, et voyons ensemble la 3ème altération qui vient compléter le dièse et le bémol.

   Cette ultime altération se nomme le bécarre. Elle est nommée ainsi car elle ressemble à la lettre « b », comme le bémol, mais un « b » assez cubique. Voyez par vous-même :

Image d'un bécarre pour l'article "Les Altérations En Musique"

Maintenant, la question à se poser est :

« Mais à quoi sert-elle ? »

   Eh bien, elle permet simplement d’annuler l’action d’un dièse ou d’un bémol et de faire revenir la note à sa nature non altérée. Le truc, c’est que vous vous demandez sûrement comment ça fonctionne sur une partition ? Alors on scroll, les enfants, c’est juste en-dessous.

II. LES DIÈSES ET LES BÉMOLS À LA CLÉ

   En fait, lorsque l’on parle d’altération, on peut faire référence à 2 catégories d’altérations que l’on retrouve donc dans 2 situations différentes, en dehors des 3 types que sont intrinsèquement les dièsesbémols et bécarres. Non, ne vous inquiétez pas, ce n’est pas compliqué, vous allez voir.

   Maintenant que vous savez à quoi ressemblent ces petites bêtes, je vous invite donc à jeter un œil à cette partition :

Partition Nocturne No. 21 en Do mineur de Chopin pour l'article "Les Altérations En Musique"

   N’y prenez pas peur… Tout ce qui nous intéresse, c’est de repérer les différentes altérations.

Vous remarquez que :

• Il y en a qui sont placées juste à côté de certaines notes au sein de la partition ;

Partition Nocturne No. 21 en Do mineur de Chopin avec altérations accidentelles entourées pour l'article "Les Altérations En Musique"

 D’autres sont situées toujours à côté des Clés de Sol et de Fa en début de portée.

Partition Nocturne No. 21 en Do mineur de Chopin avec altérations à la clé entourées pour l'article "Les Altérations En Musique"

   Eh bien, les voilà, nos 2 catégories d’altérations.

   Alors, parlons tout d’abord de ces dernières, celles placées en début de ligne à côté des Clés, que l’on appellera… les Altérations à la Clé. (Whaaaa…) Elles constitueront ce que l’on appellera l’armure.

   Pour résumer, ces altérations vont être là pour indiquer la nature « par défaut » des notes.

   Pour reprendre l’exemple de la partition ci-dessus, on se rend compte qu’il y a toujours 3 bémols placés en début de ligne qui sont le Sib, le Mib et le Lab :

Altérations à la clé en Clé de Sol et Clé de Fa pour l'article "Les Altérations En Musique"

N.B : Vous remarquez que ces bémols ne sont pas placés tout à fait sur les mêmes lignes à côté de la Clé de Fa. Eh oui, vous êtes perspicaces. Ils sont simplement écrits de telle façon à ce que, en Clé de Fa, on lise également Sib, Mib et Lab. Une simple adaptation de Clé, c’est tout.

   Pour savoir comment fonctionne la Clé de Fa et comment progresser rapidement en lecture de Clé de Fa, je vous renvoie vers mon article sur le sujet :

   Ainsi, pour revenir à nos altérations, tous les SiMi et La de la partition seront joués comme étant altérés en SibMib et Lab, qu’ils soient joués en Clé de Sol à l’extrême aigu ou en Clé de Fa à l’extrême grave.

   D’ailleurs, dans un orchestre symphonique, tous les instruments doivent respecter l’altération des mêmes notes, qu’ils soient des instruments au registre aigu – comme la flûte – ou au registre grave – comme le tuba… Sinon, on écouterait des dissonances non désirées, ce qui serait assez désagréable !

   Et pour indiquer qu’un Mi devra être altéré en Mib, le bémol à la Clé devra obligatoirement se situer sur le 4ème interligne de la portée et non sur la 1ère ligne, par exemple, bien que ce soit quand même un Mi ! C’est une convention, alors acceptons-la simplement. ?

Positionnement des bémols dans l'armure pour l'article "Les Altérations En Musique"

   Et il en sera de même pour la position de tous les autres bémols et de tous les dièses, bien entendu.

   Maintenant, étant donné qu’il existe 7 possibilités de notes, certaines partitions posséderont donc 3 bémols – comme celle-ci-dessus – mais d’autres n’en posséderont que 1 ou 2, d’autres 5, 6, 7 et d’autres aucun ! Et puis, certaines autres posséderont des dièses plutôt que des bémols

Pfiou, ça en fait des possibilités ! Mais alors, comment faire pour s’y retrouver ?

   Pire encore, à force de travailler plein de nouvelles partitions, on en vient à en connaître plein par cœur !

Comment faire alors pour se rappeler de la combinaison d’altérations présentes sur chacune des partitions ?!

   … Ça fait 1 647 086 possibilités !! (Pour ceux qui sont forts en mathématiques, je présume qu’il faut faire 7^7 pour les dièses + 7^7 pour les bémols ? Si je me trompe, n’hésitez pas à m’en faire part en commentaires)

   Bon, rassurez-vous : NON, il n’y a pas autant de possibilités ! Et heureusement, sinon, il faudrait plus d’une vie pour tout explorer…

   En réalité, les altérations à la Clé doivent respecter une règle vraiment TRÈS BEAUCOUP VERY importante : elles doivent respecter un ordre inébranlable qu’il vous faut retenir par cœur ! Je vous montrerai plus tard comment retrouver cet ordre d’une autre façon, mais ce n’est pas pour tout de suite.

   Pour les dièses, l’ordre sera le suivant :

FA(#) – DO(#) – SOL(#) – RÉ(#) – LA(#) – MI(#) – SI(#)

   Et pour les bémols, l’ordre sera celui-ci :

SI(b) – MI(b) – LA(b) – RÉ(b) – SOL(b) – DO(b) – FA(b)

   Grâce au petit code couleur que je vous ai rajouté, vous devez d’ailleurs remarquer que le 1er ordre est simplement l’ordre inversé du 2nd. Déjà, ça vous fera moins de choses à apprendre par cœur.

   Si l’on prend l’ordre des dièses, eh bien cet ordre veut « simplement » signifier que, si l’on souhaite avoir un SOL# à la Clé, eh bien il faudra également que le FA# et le DO# soient de la partie, puisqu’ils sont situés en amont dans la liste des dièses !

   Et oui, vous l’aurez compris, si l’on veut que le SI# soit à la clé, il faudra effectivement que TOUS les dièses avant soient présents, ce qui signifie l’intégralité des dièses, étant donné que le SI# se situe en fin de liste. Et si l’on y réfléchit bien, ça paraît logique… Un Si#, ce n’est rien d’autre qu’un Do, de la même façon qu’un Mi# n’est rien d’autre qu’un Fa ! Alors, pourquoi tant de complication ?

   En fait, si l’on veut que le Si# soit à la Clé, alors le Do# le sera forcément aussi, comme je viens de vous l’expliquer. Or, si vous souhaitez jouer un Do « bécarre » (un Do non altéré quoi)… Comment faites-vous donc dans ce cas-là ? Eh bien vous devrez remplacer le Do par… un Si# ! Et là, tout rentrera dans l’ordre.

   De façon plus visuelle, voilà comment s’écrivent les 7 dièses ou les 7 bémols lorsqu’ils sont au complet à côté de la clé :

Ordre des dièses au complet pour l'article "Les Altérations En Musique"
Ordre des bémols au complet pour l'article "Les Altérations En Musique"

Et voilà, vous comprendrez mieux les dièses et les bémols.

N.B. : Attention cependant, un morceau ne privilégiera jamais que 7 notes parmi les 12 qu’il est possible de faire (Do, Do#, Ré, Ré#, Mi, Fa, Fa#, Sol, Sol#, La, La# et Si). Voilà pourquoi on parle de tonalité et que, suivant cette tonalité, les combinaisons de dièses et de bémols ne seront pas les mêmes afin, qu’à terme, seulement 7 notes soient choisies et, qu’à elles 7, on puisse avoir toujours une gamme harmonieuse.

   Par exemple, pour faire simple, la Gamme Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si est généralement appelée la Gamme de Do Majeur et elle exclut toutes les notes altérées, qu’elles soient « diésées » ou « bémolisées », si on peut le dire de cette façon.

La gamme de Ré Majeur, quant à elle, sera constituée des notes Ré, Mi, Fa#, Sol, La Si et Do#, ce qui fait bien toujours 7 ! Vous commencez à comprendre la logique ?

Tout ça pour vous dire que certaines gammes n’auront pas besoin d’avoir un Do bécarre et la transition se fera directement du Si au Do# ! C’est le cas pour les gammes de Ré Majeur (comme vu juste au-dessus) ou de La Majeur, par exemple. C’est de cette façon que se comprennent les dièses et les bémols.

   Bon, je suis bien conscient que j’ai dû en perdre pas mal dans ce paragraphe. Mais si vous avez tout bien compris, alors vous êtes des chefs les p’tits zamis ! Si vous n’avez pas pipé un mot, alors ne vous inquiétez pas, j’aborde d’autres notions sur le blog qui vous permettront de faire votre petit bonhomme de chemin jusqu’à arriver aux gammes et aux tonalités.

   Vous pouvez d’ailleurs télécharger gratuitement mon guide « Les Bases de la Musique au Piano et à la Guitare » qui vous sera alors d’une grande aide pour naviguer entre toutes ces notions.

Et en prime, vous recevrez également mon autre livre : « L’Oreille « Absolue » pour tous » qui vous expliquera comment apprendre à développer votre oreille pour vous permettre de déchiffrer, d’improviser et de composer plus facilement. Pour recevoir ces 2 eBooks immédiatement dans votre boîte mail, il vous suffit de remplir les champs renseignés :

   Bon, eh bien, pour les bémols, il s’agira exactement de la même logique ! Pour avoir un Lab à la Clé, il faudra obligatoirement que le Sib et le Mib soient présents, comme c’est le cas sur la partition ci-dessus.

   Ça réduit considérablement les possibilités de combinaisons d’un seul coup, n’est-ce pas ?

   En gros, si vous voyez qu’il y a 2 bémols à la Clé, vous saurez instantanément que ces 2 bémols seront les 2 premiers de la liste, soit le Sib et le Mib !

   Alors, c’est bien beau, ces altérations à la clé nous permettent de connaître la valeur « par défaut » des notes durant toute la partition, mais la 2nde catégorie d’altérations va venir contrecarrer ces plans

III. LES ALTÉRATIONS ACCIDENTELLES

   Effectivement, ce sont les altérations accidentelles, ces petites bêtes qui viennent se glisser n’importe où.

   Elles portent ce nom car, premièrement, elles apparaissent de façon totalement aléatoire lorsque l’on regarde la partition du premier coup d’œil ! Mais ça, ce n’est QUE visuellement… Bien évidemment, elles ne sont pas ajoutées au hasard. Et heureusement, car sinon, cela voudrait dire que personne ne comprendrait rien en musique !

   En tout cas, la règle est qu’il faut toujours les placer avant la note à laquelle elles seront associées et, bien entendu, sur la même ligne ou sur le même interligne :

Altérations accidentelles entourées sur une mesure pour l'article "Les Altérations En Musique"

   Mais on appelle ces altérations comme étant accidentelles surtout à cause du fait qu’elles ne durent pas éternellement.

   En effet, lorsqu’une note est altérée accidentellement, elle devra le rester toute la durée de la mesure mais, à partir de la mesure suivante, la note reprendra sa nature par défaut !

   Par exemple, comme vous pouvez le voir sur la ligne du haut (de la main droite du piano), le Mi est indiqué comme étant « bécarrisé » et le  comme étant « diésé ». Et en effet, le Mi, au départ, était bémol et le  était non altéré. On peut donc tout à fait leur attribuer ces altérations sans aucun problème. Les dièses et les bémols, c’est facile, vous voyez !

N.B. : Peut-être vous demandez-vous si l’on peut transformer une note dièse d’un seul coup en une note bémol ? Pour reprendre l’exemple de notre Mi qui est, par défaut, bémol, peut-on donc le transformer en Mi# ?

Eh bien, pas vraiment… Les notes en bémol doivent rester au maximum bémol (et de même pour les dièses). Mais si l’on souhaitait faire ça, il faudrait d’abord transformer notre Mib en Mi bécarre avant qu’il ne devienne un Mi#. Mais cela est assez rare et il existe une autre solution : celle d’utiliser un Fa non altéré à la place, étant donné que Mi# et Fa représentent la même touche du clavier ! Et si jamais, par défaut, le Fa devait être bémol, alors il faudra simplement lui ajouter un bécarre.

   D’ailleurs, 2 notes qui ne portent pas le même nom mais qui se jouent de la même façon sont appelées des notes enharmoniques, comme le Mi# et le Fa. Mais c’est également le cas pour Do# et Réb, qui sont toutes les 2 la même touche noire située entre le Do et le Ré.

Do# et Réb en tant que notes enharmoniques pour l'article "Les Altérations En Musique"

   Voilà, souvenez-vous donc que si vous voulez garder un Solb pendant 3 mesures (par exemple), alors soit :

 Vous décidez de le rajouter à l’armure, en sachant que vous devrez forcément avoir le Sib, le Mib, le Lab et le Réb en supplément pour que l’ordre soit respecté ;

Vous devrez rajouter un bémol devant tous les Sol sur ces 3 mesures.

   Mais ceci requiert des compétences en matière d’harmonie et de composition qui sont, si vous découvrez aujourd’hui les altérations, un peu trop poussées pour vous… pour le moment ! Mais j’espère bien que vous arriverez à ce niveau-là un jour.

Voyons un petit exemple pour illustrer tout ça :

   Rappelez-vous, si vous rajoutez une altération accidentelle, elle sera valable tout le restant de la mesure, ce qui vous ménagera de la réécrire à chaque fois si la même note réapparaît plus tard dans la mesure, comme ceci :

Changement d'altération du Ré sur une mesure pour l'article "Les Altérations En Musique"

   Il s’agit ici de 4 Ré. Par défaut, on voit à la clé que le Ré n’y est pas. Le Ré « par défaut » sera donc un Ré non altéré !

 Maintenant, dès le 1er Ré, un dièse est rajouté, le faisant ainsi devenir un Ré# jusqu’à la fin de la mesure.

 En effet, le 2nd Ré que l’on rencontre aura pris la « nouvelle valeur par défaut » instaurée par le 1er Ré et sera donc, lui aussi, un Ré#.

 Le 3ème Ré aura néanmoins un bécarre : il reviendra à sa valeur par défaut initiale, un Ré non altéré, mais pas pour très longtemps…

 … car, en effet, le 4ème et dernier Ré sera bémolisé et ce, jusqu’à la fin de la mesure ! Or, la mesure se termine juste après lui. Si un autre Ré apparaît donc dans une prochaine mesure, alors il sera redevenu un Ré non altéré, comme il l’était et qu’il le sera toujours par défaut. Simple, non ?

   Maintenant faites attention à une petite règle fort sympathique qu’il vous faut savoir :

   Si un dièse est rajouté accidentellement sur un Ré écrit sur la 4ème ligne (comme sur l’exemple ci-dessus), alors seulement le Ré posé sur cette 4ème ligne sera touché par l’altération jusqu’à la fin de la mesure ! Un Ré qui sera écrit sous la 1ère ligne de la portée ne sera alors pas concerné par ce changement ! C’est pourquoi, si vous souhaitez écrire un arpège d’accord contenant une note altérée accidentellement, il vous faudra la marquer « à tous les étages », comme ceci :

Modification du Mib en Mi bécarre pour l'article "Les Altérations En Musique"

   Ici, on veut que tous les Mi deviennent non altérés car, par défaut, ce sont des Mib (dû à l’armure).

   Il faudra donc marquer un bécarre devant le Mi écrit sur la 1ère ligne ainsi que devant le Mi écrit sur le 4ème interligne. Les 2 derniers Mi seront alors automatiquement devenus non altérés car ils font bel et bien partie de la même mesure.

   Voilà, je pense que j’ai fait le tour sur ce vaste sujet que sont les dièses et les bémols.

   Pour conclure, je vous explique rapidement la différence entre les instruments diatoniques et chromatiques, comme je vous l’avais promis au début de l’article.

   En fait, un harmonica diatonique est un harmonica qui ne peut jouer que 7 notes différentes, excluant ainsi les 5 altérations manquantes !

   Un harmonica chromatique, quant à lui, permettra de jouer les différents chromatismes, comme son nom l’indique, c’est-à-dire tous les dièses présents entre chaque note non altérée.

   C’est d’ailleurs mon grand-père qui jouait de l’harmonica chromatique et qui m’expliquait qu’il fallait actionner un petit poussoir sur le côté pour jongler entre les notes non altérées et celles altérées, en leur rajoutant ainsi un demi-ton.

   Voilà, ce nom bizarre qui désigne… on ne sait trop quoi que j’ai mentionné plus haut…

   Eh bien, pour découvrir ce qu’est exactement le demi-ton et pourquoi il est important de bien comprendre cette notion en musique, je vous invite à continuer la lecture par ici Le Demi-Ton En Musique.

En tout cas, j’espère vous avoir correctement éclairé sur les dièses et les bémols et que cela vous permettra de mieux comprendre ce qui va arriver par la suite.

À tout de suite sur le blog !


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9 Replies to “Les Dièses Et Les Bémols”

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    Merci pour cet article agréable et pointu, comme d’habitude. Un plaisir d’apprendre la musique en te lisant

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