Apprendre Le Piano Sans Solfège ?

? Est-il possible d’apprendre le piano sans solfège ? Pour le savoir, découvrez dans cet article les 15 raisons qui vous permettront de faire votre choix. ?

Par :

Solfège

   Bienvenue dans ce nouvel article traitant du thème « Apprendre Le Piano Sans Solfège » !

    Ah, le solfège, vous avez dû en entendre parler un bon paquet de fois…

  Vous connaissez bien ce mot, avec les notions qu’il contient, les heures de « souffrance » qu’il implique, les sueurs froides qu’il provoque dans le dos…

   Et pourtant, quand le solfège est bien expliqué, que les chapitres sont arborés de façon ludique, claire et limpide, tout va beaucoup mieux.

   Mais bon, ce n’est pas l’avis de tout le monde

   Ce qui nous amène à la question suivante :

   Peut-on apprendre le piano sans solfège ou est-ce forcément une nécessité ?

   Alors, pour tous les adeptes du Conservatoire, rangez votre commentaire négatif : la Formation Musicale actuelle a bien évolué par rapport à une certaine époque… Et même si ce n’est pas le sujet de cet article, son but est de vous montrer quels sont ses aspects positifs négatifs de façon OBJECTIVE.

Bonne lecture.

APPRENDRE LE PIANO EN MÊME TEMPS QUE LE SOLFÈGE ?

   Que ce soit avec ou sans solfège, apprendre un instrument est la volonté première pour laquelle on souhaite prendre des cours de musique. Il est donc normal de commencer à le découvrir dès le début.

   Mais faut-il apprendre le solfège en même temps ou ne vaux-t-il mieux pas l’apprendre du tout pour laisser le champ libre à l’écoute et à l’éveil naturel ?

   Avant de commencer, laissez-moi vous rappeler que vous pouvez télécharger mon livre sur les Bases de la Musique au Piano et à la Guitare. Il est destiné à vous initier au solfège ou à combler vos lacunes en abordant tous les chapitres que vous aurez besoin de maîtriser pour votre carrière de musicien ! Profitez-en, il est gratuit actuellement.

Et en prime, vous recevrez également mon autre livre : « L’Oreille « Absolue » pour tous » qui vous expliquera comment apprendre à développer votre oreille pour vous permettre de déchiffrer, d’improviser et de composer plus facilement. Pour recevoir ces 2 eBooks immédiatement dans votre boîte mail, il vous suffit de remplir les champs renseignés :

LES AVANTAGES D’APPRENDRE LE SOLFÈGE AVEC LE PIANO

1. COMPRENDRE LES NOTES

   Si vous avez pris des cours de musique et que vous vous en souvenez bien, il existe une petite vingtaine de chapitres à bien assimiler pour apprendre la théorie de la musique.

   Si je vous dis gammesintervallesdegréstonalités, ça vous rappelle quelque chose, non ?

   Eh bien, toutes ces notions ne peuvent exister que grâce aux notes de musique.

   Et inversement, une note de musique présentée à nue, comme ça, ne représente rien tant qu’elle n’est pas contextualisée.

   C’est comme si, lors de votre contrôle de maths, vous répondiez simplement « Oui » à la question « La fonction f(x) est-elle la dérivée seconde de la fonction g’(x) ? »… Oui, c’est loin… et oui, ça fait mal à la tête rien qu’au fait d’y repenser…

  Mais quoi qu’il en soit, vous ne pouvez pas simplement dire « Oui » ou « Non ». Vous devez expliquer pourquoi en vous appuyant sur des notions vues dans le cours et en réfléchissant à une succession d’étapes vous permettant d’accéder au résultat.

   Alors, même si je ne vous demande pas de calculer le taux d’accroissement d’une fonction (au passage, je ne sais même plus à quoi ça correspond), vous devez obligatoirement remettre les notes dans leur contexte et en relation avec des notions précises pour mieux comprendre POURQUOI on parle de ces notes.

   C’est en cela que le solfège est très important : il vous permet d’assimiler toutes les notions, de les relier les unes aux autres et, au final, de savoir « lire entre les notes » pour en extraire une meilleure compréhension.

   Peut-être trouvez-vous ça un peu abstrait… Et peut-être que cela est un peu trop avancé pour vous, mais laissez-moi vous donner un simple exemple pour que vous compreniez mieux de quoi je veux parler :

   Dans la Sonate n°15 pour Piano de Mozart, la main gauche commence à jouer ceci :

Début de la Sonate n°15 de Mozart au piano pour l'article "Apprendre Le Piano Sans Solfège"

   À première vue, il s’agit d’une simple succession de notes Do, Sol, Mi, Sol, etc.

   Mais en réalité, cela regroupe beaucoup plus de choses : ces 3 notes sont la Note Fondamentale, la Tierce Majeure et la Quinte Juste de l’accord de Do Majeur à l’état Fondamentall’accord de Tonique de la Tonalité de Do Majeur… Tonalité déterminée par l’absence d’altérations à l’Armure entre la Clé et la Signature Rythmique.

  Le schéma de notes suivant Ré, Sol, Fa, Sol représente 3 des notes de l’accord de 7ème de Dominante de la Tonalité, Sol 7 renversé au 2nd degré avec un chiffrage 4•3 et qui conclut selon le modèle d’une Cadence Parfaite V-I sur le premier Degré de la Gamme de Do Majeur.

  Enfin, les 3 prochains modèles qu’emprunte la basse reprennent ce schéma de basse alternée, dite « Basse d’Alberti » sur les degrés IV, V et I en prenant soin d’utiliser les renversements appropriés – en l’occurrence 6•4, 5 et 6•5 – afin de construire une basse mélodique agréable à l’oreille.

  Je pourrai analyser des partitions pendant des heures, vous en conviendrez.

  Mais c’est simplement pour vous montrer que chaque note a son rôle dans une partition est qu’elle n’est rien si elle n’est pas accompagnée d’autres notes.

2. S’HABITUER À ÉCONOMISER SA MÉMOIRE AU PROFIT DE SON JEU

   Ensuite, apprendre le solfège permet de savoir lire une partition, c’est normal.

   Mais en quoi est-ce important au niveau de la mémoire ?

   Eh bien, aujourd’hui, et après plus de 17 ans de piano, les morceaux que j’apprends ont une durée finale comprise entre 3 et 7 minutes, ce qui représente entre 3 et 15 pages… Mais en même temps, je peux réellement me faire plaisir à apprendre des morceaux plus rapides, plus complexes ou plus connus en l’espace de très peu de temps… Alors, pourquoi m’en priver ?

   La seule chose que les gens n’arrivent pas à comprendre, c’est comment j’arrive à mémoriser par cœur tous ces morceaux avec toutes ces notes !

   Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que je ne connais par cœur que quelques morceaux que j’apprécie vraiment et que je trie sur le volet… ce qui représente entre 2 et 5% de mon répertoire.

   En ce qui concerne les autres morceaux que j’apprends, je ne les connais qu’en ayant la partition devant les yeux. Sans elle, je me retrouve perdu à un moment ou à un autre.

   Bien évidemment, ma compréhension du solfège m’aide énormément à mieux mémoriser des enchaînements de notes et des positions d’accords spécifiques, mais il me faudrait davantage de temps pour répéter encore et encore certains morceaux et ainsi savoir les jouer sans partition.

   Et c’est là que maîtriser le solfège et savoir lire aisément les notes et les rythmes rentre en jeu : en lisant au fur et à mesure votre partition et en jouant directement ce qui est écrit, vous pouvez allouer 90% de l’énergie consacrée à la mémoire… à la lecture sans effort d’une partition.

   Et vous pouvez déchiffrer, répéter ou jouer 3 fois plus de morceaux dans une séance… Elle est pas belle la vie ?

3. COMPRENDRE, PRÉVOIR & ANTICIPER

 Comme je l’ai évoqué juste au-dessus, comprendre le solfège permet d’anticiper les enchaînements et les combinaisons de notes beaucoup plus rapidement.

   Par exemple, si l’on prend le cas d’une partition que je fais travailler à certains de mes élèves, qui est une version simplifiée du Canon de Pachelbel au piano, le premier thème commence par une suite d’arpèges des différents accords du Canon alors que la main gauche rajoute la basse de l’accord (qui n’est pas forcément la note fondamentale de l’accord).

   Voici à quoi cela ressemble :

Partition du Canon de Pachelbel au piano pour l'article "Apprendre Le Piano Sans Solfège"

   Pour ma part, je suis capable de jouer ces différents arpèges au premier coup d’œil puisque je sais qu’il s’agit de l’enchaînement d’accords de Ré MajeurLa MajeurSi mineurFa# mineurSol MajeurRé MajeurSol Majeur puis La Majeur.

   De la même façon, à la fin du morceau, on joue des double-croches en se baladant sur la gamme de Ré Majeur. Et là, si on sait – en regardant l’armure – qu’on est en Ré Majeur grâce aux 2# présents à l’armure, il est beaucoup plus facile de savoir quels doigtés utiliser pour monter ou descendre la gamme, qu’importe la note de départ.

   Et, vu sous et angle, tout devient beaucoup plus « digeste », d’une certaine façon.

4. APPRENDRE LA THÉORIE AU DÉBUT & UNE BONNE FOIS POUR TOUTES

   Lorsque l’on apprend un instrument, notre cerveau est stimulé et met en place des mécanismes et réflexes en renforçant les connexions neuronales, ce qui est très bénéfique.

   Par exemple, il est conseillé de faire jouer les personnes âgées à des jeux de société pour ne pas les laisser devenir des « légumes », ou de leur faire faire des activités manuelles.

   Alors, non, vous n’êtes peut-être pas une personne âgée (enfin tout dépend de vous, moi perso j’ai moins de 30 ans et je me sens vieux), mais si vous êtes aux études, que vous ingurgitez de l’information au minimum pendant 25h par semaine et que, le reste du temps, vous travaillez sur des projets ou que vous révisez vos cours, votre cerveau est plus apte et réceptif à apprendre de nouvelles choses, dont la pratique d’un instrument.

   Ce qui signifie également que d’apprendre un nouvel instrument – ou de simplement s’entraîner pour entretenir ses capacités – stimule suffisamment le cerveau pour qu’il soit prédisposé à recevoir de nouvelles informations.

   Pourquoi ne pas alors en profiter pour apprendre le solfège pendant que « c’est chaud » et que, de surcroît, la connaissance que vous pouvez acquérir décuplera vos capacités techniques dans votre instrument ?

   Voyez ça comme l’obtention du permis moto : à la fin de votre permis B, vous avez encore en tête tout ce que vous avez appris pour obtenir le code et vous êtes familiarisé avec l’ambiance des auto-écoles : conditions de stress, forte concentration, diverses choses que l’on nous demande et qu’on n’utilise plus vraiment lorsque l’on conduit par la suite.

   Vous gardez donc les bonnes habitudes que votre auto-école vous a apprise et c’est beaucoup plus facile de passer le permis moto dans la foulée.

Passer son permis en métaphore pour l'article "Apprendre Le Piano Sans Solfège"

  Eh bien, en solfège, c’est la même chose. Une fois que vous avez appris à reconnaître les différentes notes du clavier, à identifier les différentes distances entre ces notes, l’action des touches noires par rapport aux touches blanches, autant en profiter pour passer quelques semaines sur l’apprentissage quasi-complet des chapitres de théorie musicale !

  Et croyez-moi, connaître tous ces chapitres peut être très rapide et vous aurez assez de connaissances pour démarrer sur les chapeaux de roues ou vous améliorer radicalement. En chiffre, ce que vous devez connaître représente entre 60 et 80% de tout ce qu’il est possible d’apprendre en musique – même si on peut élargir les chiffres si l’on prend en compte des domaines annexes comme celui de la physique acoustique… Mais bon, quand on veut jouer de la guitare, on s’en moque un peu du graphique des courbes isosoniques quoi.

   Oui, ça existe.

5. UNE OUVERTURE DE POSSIBILITÉS INIMAGINABLE

   Connaître le solfège peut vous apporter bien plus que ce que vous ne pouvez croire.

   Vous êtes en mesure de comprendre les notes, leurs agencements et, de ce fait, vous développez RA-DI-CA-LE-MENT votre oreille au fur et à mesure et… AUTOMATIQUEMENT !

   C’est pas formidable, ça ?

   Si vous apprenez 100 morceaux de piano sans apprendre le solfège grâce à une application – déjà vous êtes super doués parce que peu de gens y parviennent, vous voyez passer des notes, encore et encore et votre but est de les jouer au bon moment, comme dans Guitar Hero.

  Mais si vous comprenez avec précision de quelle façon les différentes notes sont reliées entre elles, quels intervalles elles forment, quels accords elles font apparaître et, en supplément, comment ces accords se succèdent, alors vous êtes le roi du pétrole.

   Vous apprenez à développer votre oreille et vos capacités d’analyse au fur et à mesure que vous apprenez à jouer de nouveaux morceaux… Un seul travail pour une double rémunération !… Franchement, c’est pas tous les jours qu’on a le droit à ça.

   Alors profitez-en, ce serait bête de passer à côté.

  Et maintenant, une fois que vous connaissez tout ce qui gravite autour d’une partition et des règles utilisées par les compositeurs, eh bien… À vous de composer vos propres chansons. Après tout, vous avez tous les outils en main. Il ne vous reste plus qu’à bricoler.

   Mais les possibilités vont encore au-delà de ça ! Vous pouvez :

• Jouer avec n’importe quel musicien ;

• Analyser n’importe quelle musique, lue sur une partition ou simplement entendue ;

• Enseigner vos connaissances à vos amis ou à vos élèves dans votre propre école.

   Et même si toutes ces possibilités ne tiennent qu’en quelques lignes, cela vous durera tout le long de votre vie, puisqu’après tout… On n’arrête jamais d’apprendre.

6. UN INVESTISSEMENT SUR LE LONG TERME

   On le sait, « solfège », c’est pas très « goutu » comme nom… Ça évoque les cours au Conservatoire, la discipline rigide et l’ennui digne d’un cours théorique de mathématiques.

   Alors, de 1, non. Pas forcément.

   Et de 2, en prenant le temps d’assimiler correctement les différentes notions théoriques, sachez que vous investissez dans votre propre amélioration puisque vous êtes sûr de gagner du temps jusqu’à la FIN DE VOTRE VIE.

   Imaginez simplement ceci :

   Vous souhaitez apprendre un morceau qui vous tient à cœur – prenons River Flow In Yours de Yiruma – mais vous ne connaissez pas la différence entre une noire pointée et un triolet de croches.

   Vous allez donc sur YouTube, vous tapez « River Flow In Yours » suivi de « Synthesia » ou « Tuto », et vous tombez sur des vidéos de maps de piano qui vous montrent à quels moments tombent chacune de notes.

Vous vous dites alors :

« Bon, ça va être un peu long, mais en tout cas, il m’est POSSIBLE de trouver toutes les notes sur mon piano, alors ça me va ! »

   Ouais ouais. Pour 1 minute de morceau, il vous faudra plusieurs heures de travail pour arriver à enchaîner toutes les notes, et d’autres heures supplémentaires pour vous les remémorer dans l’ordre, pour utiliser les mêmes doigtés que le pianiste de la vidéo – dans le cas où vous voyez ses doigts – et pour répéter les enchaînements difficiles.

   En soit, on est bien sur une bonne dizaine d’heures de travail. Entre 5 et 10h pour ceux qui ont plus de facilités, allez.

   À côté, le même morceau écrit sur une partition me prendrait personnellement… 15 min pour le déchiffrer entièrement, pour identifier les doigtés et les passages difficiles et pour l’analyser.

   C’est par la suite que 90% de mon travail de répétition rentre en jeu : je dois avoir le morceau « dans les doigts », maîtriser les enchaînements qui demandent un peu plus de travail, répéter et répéter encore jusqu’à ce que la partition soit ancrée dans ma tête et retenir l’analyse complète de la partition afin de mieux la mémoriser.

   Après, dans cette phase de 90%, c’est le niveau « pianistique » qui compte, et plus vraiment les notions théoriques – beaucoup moins en tout cas.

   Cela veut donc dire que je pourrai savoir jouer ce morceau en 30 mindéchiffrageanalyse et répétition compris, mais qu’un morceau comme Liebestraum n°III de Liszt me prendrait plusieurs semaines de travail, juste en acquisition des doigtés et en répétition afin que mon cerveau intègre les sauts de notes, les différents accords et les passages rapides et techniques qui demandent un temps d’assimilation.

  Ne négligez donc pas l’apprentissage du solfège. Vous pouvez réellement gagner un temps monstrueux sur tout ce que vous apprendrez pour le restant de votre vie !

7. APPRENDRE LE SOLFÈGE : LE POUVOIR D’ÊTRE SOI-MÊME ENCADRÉ & STRUCTURÉ

   Quand vous apprenez le solfège, vous apprenez l’importance d’utiliser tel ou tel doigté.

  Vous comprenez qu’il est important d’analyser la partition sous différents aspects pour pouvoir mieux la jouer par la suite.

  Vous comprenez que toutes les indications indiquées sur cette partition vont vous aider à développer votre propre interprétation.

  En quelques sortes, apprendre le solfège permet de se structurer et d’encadrer son propre apprentissage de l’instrument.

   Si l’on veut progresser en attaquant tel ou tel nouveau morceau, il va falloir mettre en œuvre un certain nombre de réflexes et d’habitudes, et en l’occurrence de bonnes habitudes.

   Et on le sait tous : les mauvaises habitudes, c’est ce qu’il y a de plus difficile à oublier.

  Apprenez donc le piano dès le début en ayant une bonne connaissance théorique et de bons conseils techniques, et vous pouvez être sûr à 99% de ne pas vous écarter du sentier des bonnes habitudes et de progresser plus rapidement.

8. LA MUSIQUE & LES MATHS : UNE RELATION LOINTAINE

   Bon, j’ai une bonne… et une bonne nouvelle pour vous. (Non non, je ne me suis pas trompé.)

   Je commence par laquelle ? La bonne ?…

   Disons que, pour apprendre la musique, et notamment la théorie… ça ne sert à rien d’avoir un diplôme en astrophysique ou en mathématiques appliquées.

   Vous êtes rassurés ?

   Oui, je sais, vous vous êtes dit, le temps d’un instant :

« Je suis nul•le en maths, le solfège, c’est pas pour moi. »

   Ah oui, hein, ça va mieux d’un seul coup ?

   Par contre, l’autre bonne nouvelle, c’est que… Si vous êtes doué en maths et que vous avez un esprit cartésien, c’est un gros plus pour comprendre le solfège.

   Par exemple, Brian May – le guitariste de Queen – était astrophysicien avant d’intégrer le groupe. Et d’ailleurs, en 2007, il décida de terminer sa thèse qu’il avait commencée 30 ans auparavant et obtint son doctorat. Cool, non ?

  Et il faut bien reconnaître que c’est vraiment un excellent musicien. Si on écoute la chanson Innuendo, on se rend compte qu’il utilise les modes de la gamme mineure harmonique à merveille, par exemple… Autrement dit, c’est pas un rigolo.

  Ne révisez donc pas vos tables de multiplication pour être un meilleur musicien –même si ça peut vous servir dans la vraie vie, mais si vous avec un esprit docile avec les maths, alors vous avez de grandes chances de progresser plus rapidement.

   Petite anecdote au passage :

   J’ai eu un nouvel élève il y a quelques mois qui se débrouillait très bien et qui m’avait contacté pour que je l’aide à apprendre rapidement le piano en l’espace de 10 cours, mais en partant TOTALEMENT de zéro.

   Tout ce qu’il faisait, c’était de récupérer des morceaux sur Synthesia et de les disséquer lui-même. Et bien qu’il arrivait à se débrouiller, ce n’était pas suffisant, et ça le frustrait.

   C’est pourquoi j’ai décidé de lui donner tous mes cours et de lui expliquer rapidement mais en détail tout ce que je savais et qui pouvait l’aider à progresser de lui-même.

  Et il m’avait vraiment étonné : il avait une capacité d’apprentissage incroyable, comprenait instantanément tout ce que je lui enseignais et mémorisait tout comme un chef pour le cours d’après.

   Eh bien, devinez quoi ?

   Lorsque je lui ai demandé son métier, il m’a répondu :

« Prof de maths. »

   Ah oui, c’est vrai, ça aide.

   Autre chose : si j’aime autant la musique et les maths, ça doit sûrement venir des gènes de mon grand-père qui a été d’abord professeur de maths avant d’être professeur de musique. Et il m’a souvent dit que ça l’avait beaucoup aidé pour comprendre la musique et lui faire jouer d’autres instruments que son instrument de prédilection qu’est l’accordéon.

   Alors, merci papy !

P.S. : « Non, les « S » vous avez un cerveau de matheux, vous avez rien à faire dans les matières artistiques comme la musique, on vous donne pas la possibilité de prendre l’option lourde de musique pour le bac »… Ouais ben n*****-vous bien l’éducation nationale.

   Sur ces douces paroles, passons à la suite.

9. PERMET UNE UNION & UNE COORDINATION SANS ÉGAL

   Le fait d’apprendre le solfège nous incite à rentrer dans les règles préétablies de la musique.

   Cela signifie une chose : qu’elle sert de chef d’orchestre à tous les musiciens.

   Dans un orchestre, si tous les musiciens connaissent le solfège et qu’ils s’écoutent les uns avec les autres, vous tenez le moyen pour qu’ils arrivent à jouer tous ensembles.

  Alors oui, beaucoup de musiciens de groupes ne connaissent pas le solfège et arrivent quand même bien à jouer ensemble… Et même qu’ils ont fait de leur groupe une vraie légende !

   Mais il faut quand même avouer que certains styles présentent moins de difficultés que d’autres. Je veux par exemple parler du Punk Rock. Et ça me fait mal de l’admettre, puisque c’est un de mes styles de musique préférés.

   Mais à côté du Metal ou de la Musique Classique, ce sont de très petits joueurs.

   Si vous souhaitez suivre une tablature de Dream Theater, je vous conseille d’apprendre à suivre le rythme.

   Et si vous souhaitez intégrer un orchestre romantique, je vous recommande vivement de vous plonger dès maintenant dans le solfège, ça devrait vous aider.

10. POUVOIR IDENTIFIER PRÉCISÉMENT TOUT CE QUI EST DIFFICILE À DÉCRYPTER À L’OREILLE

   Vous est-il déjà arrivé de vouloir jouer une musique qui vous plaisait et de la ralentir pour essayer de retrouver chacune des notes à l’oreille ?

   Si c’est le cas, c’est soit que :

•  Vous n’avez pas trouvé une partition qui vous convenait ou pas de partition du tout ;

• Vous ne connaissez pas le solfège et que c’est le seul moyen que vous avez trouvé pour l’apprendre.

   Eh bien, voilà. En maîtrisant le solfège, vous serez certain de pouvoir disséquer chaque partition qui vous tombera devant les yeux.

   Et même si c’est bénéfique pour vous de tendre l’oreille pour arriver à différencier les parties de basses et les parties mélodiques aiguës, vous n’avez plus à le faire une fois que vous avez la clé de décryptage.

   En plus de ça, les notes vous sont livrées avec tous les doigtés nécessaires, les nuances désirées par le compositeur, le rythme précis utilisé tout au long du morceau, etc.

   Mais le plus important dans l’histoire est que vous avez une vision d’ensemble du morceau.

   Juste en regardant l’armure, vous arrivez à déterminer avec précision la ou les tonalités du morceau – s’il y a des modulations ou pas – et à vous imprégner de la gamme principale, de son utilisation et ainsi de pouvoir davantage anticiper les prochaines notes, de les comprendre et de les mémoriser beaucoup plus rapidement et facilement.

   Donc, la prochaine fois que vous ralentissez une musique sur YouTube pour en extraire les notes, pensez que d’apprendre le solfège vous ferait gagner beaucoup plus de temps et que ce serait, encore une fois, un très bon investissement sur le long terme.

11. UNE ALTERNATIVE AU SOLFÈGE POUR LES GUITARISTES

Maintenant, si vous êtes guitariste, vous vous dites certainement :

« Pff, moi je m’en fous, je suis guitariste, et les règles du solfège ne s’appliquent pas comme pour ceux qui apprennent le piano, la trompette ou le violoncelle. »

   Oui, oui, oui, je sais. Je suis guitariste, moi aussi.

   Et effectivement, pour nous faciliter la vie, nous avons ce qu’on appelle les tablatures.

   C’est une évolution de la portée classique sur laquelle sont représentées les cordes de la guitare et qui permettent de jouer les notes précisément en comptant simplement les cases sur le manche.

  Mais mais mais mais, n’oubliez pas une chose, amis guitaristes, les notes sur le manche n’indiquent que la valeur de l’espace, bien que celle-ci soit fréquentielle.

   Mais pour que la magie opère, il vous faut des coordonnées complètes : vous devez prendre en compte la notion de temporalité ! Et ça, ce n’est pas indiqué par des chiffres.

   C’est pour cette raison qu’en dessous de chaque note, un rythme solfègique est indiqué et vous permet de suivre l’emplacement temporel de chacune d’entre elles.

   Donc, pour maîtriser ça, je vous conseille vous aussi, mes chers gratteux, de vous pencher sur la théorie musicale.

   Et puis, ce n’est pas parce que c’est plus simple pour vous que vous devez négliger cette discipline ! Après tout, vos gammes pentatoniques, vos suites d’accords et vos combinaisons de notes « Rock » – powerchords, double-bend, harmoniques artificielles, etc. – sont bien issues de quelque part… Alors, on ne renie pas ses origines, et on tourne sa vénération auprès de Pythagore et non plus envers Satan. Même si ça ne m’empêche pas de beaucoup apprécier Tenacious D.

LES INCONVÉNIENTS D’APPRENDRE LE SOLFÈGE AVEC LE PIANO

1. UNE ÉTUDE PARFOIS LONGUE & RIGOUREUSE

   Comme je l’ai dit juste avant, apprendre le solfège peut être une tare pour beaucoup de gens.

   Ses bienfaits sont multiples, certes, mais son apprentissage peut s’avérer longrigoureux, et peut entraîner l’abandon total de la musique par dégoût, purement et simplement.

   À vous, donc, de trouver une façon ludique d’apprendre le solfège sans prise de tête et sans risquer de vous dégoûter.

2. UNE BARRIÈRE À LA CRÉATION & PARFOIS À L’INTERPRÉTATION

   En fonction de la méthode avec laquelle vous apprenez la musique, vous aurez des matières plus ou moins poussées qui vont vous demander plus de réflexion qu’un « simple » apprentissage des notions comme je le fais dans mes cours.

   Vous aurez de l’analyse musicale, une matière dans laquelle vous apprendrez à analyser des styles et des courants musicaux et d’en comprendre les codes et les subtilités.

   J’ai notamment appris un courant musical par trimestre lors de ma 7ème année : la musique Classique, la musique Traditionnelle et la musique Jazz, les 2 derniers ayant été les plus captivants pour moi… et pour beaucoup de mes amis d’ailleurs.

   Vous avez également de l’Écriture Musicale, ou « Harmonie », qui consiste à savoir chiffrer les accords, à les faire se succéder intelligemment et dans les règles qu’utilisaient les compositeurs de l’époque.

   Tout ceci est bien joli et m’a beaucoup servi, notamment pour les renversements d’accords, mais vous n’en voyez pas directement l’application concrète dans la musique actuelle.

   Et bien que les musiques d’aujourd’hui sont souvent beaucoup moins complexes que leurs aïeux au niveau de la composition, les grands musiciens actuels utilisent des procédés directement issus de ces règles pour les moderniser dans les styles que nous écoutons tous les jours : RockElectroMetalRap, etc. Eh oui, même dans le Rap.

   Mais quand je parle de grands musiciens, je parle du trio Steve Vaï Joe Satriani / Eric Johnson, du compositeur Hans Zimmer, des excellents musiciens Sting et Brian Setzer, et la liste est longue…

   Néanmoins, à notre modeste niveau, savoir utiliser tous ces procédés pour en faire quelque chose à la fois d’appréciable et novateur relève de vraies qualités théoriques et techniques.

  Des fois, le « feeling » fonctionne beaucoup mieux que de réfléchir pendant plusieurs heures. Vous prenez votre instrument, vous chargez le Preset JCM800, vous attrapez votre médiator, vous lancez un riff énergique, et vous pouvez obtenir quelque chose de vraiment sympa sans trop savoir à quelles règles théoriques ça s’apparente.

   Apprendre TROP d’informations peut donc être un frein à la composition si on ne maîtrise pas assez cette information.

  De plus, lorsque l’on commence à apprendre le solfège et la pratique d’un instrument simultanément, on apprend à suivre les indications dictées par la partition au poil de cul près.

   Mais le jour où vous devez interpréter votre premier vrai morceau, vous êtes complètement perdus. Vous devez bien entendu gérer parfaitement le côté technique, mais vous devrez rajouter votre propre ressenti au morceau.

   Or, pour interpréter un morceau, il ne suffit pas de regarder ce qui est écrit : vous devez vous en imprégner dans sa globalité, le comprendre et jouer avec lui pour faire ressentir la même chose à votre auditoire. C’est ÇA le pouvoir de l’interprétation.

   Et souvent, apprendre trop de théorie comme un robot peut également être un frein à la liberté musicale, d’un certain point de vue.

   Mais, bonne nouvelle… Ça s’apprend aussi !

3. QUELQUE CHOSE DE PEU LUDIQUE

   Pour revenir sur le point numéro 1, le solfège prend du temps à apprendre.

   Dans ces conditions, dur de rester motivé et de ne pas s’en dégoûter. Mais heureusement, il existe des méthodes ludiques pour l’apprendre !

   Et c’est dans la recherche de ces méthodes ludiques que vous devez miser. Vous verrez, après ça, vous trouverez ça drôle.

   Si je pouvais simplement vous donner un conseil supplémentaire, je vous dirai de vous orienter sur du solfège pratique et concret.

   En d’autres mots, dès que vous apprenez une nouvelle notion, appliquez-la directement sur votre instrument, exercez-vous à la reproduire le plus rapidement possible et dans plusieurs conditions… et répétezrépétez et répétez encore jusqu’à ce que ça en devienne une évidence.

   Par exemple, si vous devez comprendre comment se forme un accord parfait Majeur (ou mineur), prenez 2 dés et assignez les 12 numéros possibles aux 12 notes de la gamme chromatique. Ainsi, vous pouvez travailler aléatoirement chacun des accords en vous entraînant à les former automatiquement et en quelques secondes.

4. UN FREIN POUR DÉCOUVRIR LES CHOSES PAR SOI-MÊME

   Que l’on apprenne le solfège en cours privé ou au Conservatoire, il y a un aspect que l’on néglige et qui se présente chez 95% des élèves.

   Étant donné qu’il s’agit d’une école, ceux-ci savent que pour progresser, ils doivent faire leurs « devoirs », faire l’exercice que leur professeur leur a demandé, même s’ils ne savent pas forcément à quoi cela correspond ou à quoi cela va leur servir par la suite. Ils font, c’est tout.

   Or, lorsque l’on apprend la musique en autodidacte, on se focalise sur ce que l’on a besoin d’apprendre en oubliant le superflu et on concentre notre énergie à la répétition concrète de cette théorie sur notre instrument.

   Autrement dit, on teste énormément par nous-même.

   Et cette expérimentation continuelle des choses ne se retrouve pas forcément chez les élèves qui suivent simplement ce que leur indique leurs professeurs.

   Grave erreur.

  D’un côté, on apprend tout ce qu’il faut savoir, même bien plus, mais on prend le risque d’abandonner en cours de route. Et de l’autre, on n’apprend que ce que l’on a besoin de savoir en testant des choses par soi-même… mais on prend le risque d’être perdu avec cette masse d’informations et de ne plus s’y retrouver seul, derrière son instrument.

PEUT-ON APPRENDRE LE PIANO SANS SOLFÈGE ?!

   Ah ! La grande question !

   Eh bien, en conclusion, et vous l’aurez compris venant de ma part…

   Je dirai que oui, il est possible d’apprendre le piano sans passer par la case solfège.

  MAIS, c’est beaucoup plus long, beaucoup plus dangereux et demande une volonté à toute épreuve. Autrement dit, ce n’est pas la solution de la facilité, et donc pas celle que je suggère.

   Par contre, d’un autre côté, vous apprendrez à forger vous-même votre oreille, ce qui est essentiel pour devenir un bon musicien, et vous vous ouvrirez davantage à l’interprétation et à vos propres règles de composition !

   Sachez d’ailleurs que si vous souhaitez apprendre à jouer du piano au gré de vos instincts, à n’importe quel moment et en vous basant simplement sur votre oreille, vous pouvez le faire grâce à ma vidéo présente dans les cadeaux que je vous offre !

   Pour y accéder, vous pouvez passer par ce lien.

   Maintenant, tout dépend de votre objectif.

   Si vous souhaitez simplement vous faire plaisir et que cela vous suffit, vous pouvez tout à fait apprendre à enchaîner des notes qui sonnent bien entre elles.

   Mais, au bout d’un moment, vous aurez vraiment l’impression de tourner en rond. Et même, vous penserez que vous êtes devenu mauvais !

   Mauvais puisque vous stagnerez sur place pendant que d’autres progresseront à grand pas, mauvais parce que vous n’aurez aucun nouvel objectif à atteindre ou que vous ne pourrez pas l’atteindre…

   Et mine de rien, c’est important d’avoir des objectifs. Pas d’objectif, pas de résultat.

  Et même si votre stagnation vous permet quand même de pouvoir identifier les notes d’un morceau que vous aimez bien à l’oreille, il s’agit quand même d’une paralysie de vos objectifs, et vous pouvez en être affecté… Alors que vous savez retrouver des p****** de morceaux à l’oreille, b***** de m**** ! C’est quand même incroyable !

   D’où l’utilité de connaître le solfège.

   En plus de ça, il existe des millions de morceaux qu’il est possible d’apprendre à jouer à partir de partitions, alors… profitez-en.

   De plus, sur le blog, il y a pas mal d’articles dans lesquels je vous explique comment comprendre la musique et arriver à développer votre oreille.

   Comme je l’ai dit plus haut, c’est un atout essentiel pour tout musicien qui se respecte.

   Mais si vous ne connaissez pas le solfège, je ne pourrai pas vous expliquer clairement comment faire ! Ce sera à vous et à vous seul de comprendre la logique entre les notes et d’expérimenter longuement par vous-même.

   Cela peut d’ailleurs prendre plus ou moins de temps en fonction des personnes et présenter plus ou moins de difficultés. Certains auront de grandes facilités, pourront retrouver des morceaux à l’oreille, comme ça, sans rien n’y connaître… tandis que d’autres n’arriveront jamais à comprendre cette logique d’eux-mêmes et continueront à tâtonner sur leur clavier, en vain.

  Vous l’aurez donc compris : que l’on cherche à savoir jouer n’importe quelle partition, à la déchiffrer le plus rapidement possible ou de pouvoir retrouver d’oreille n’importe quelle chanson, de rejouer les accords et de pouvoir improviser par-dessus, je ne peux vous conseiller que ceci :

   Pour jouer ce que l’on désire vraiment, apprendre le solfège reste VRAIMENT quelque chose d’indispensable.

   Et vous l’aurez bien compris de vous-même : il y a plus de points positifs que de points négatifs à adopter cette idée.

Apprendre le piano sans solfège, pourquoi pas… Mais avec le solfège, c’est mieux. ?


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   Découvrez également les autres articles dans la même thématique : « Développer Son Oreille», « Apprendre À Lire Une Partition » et « Rythme Et Solfège ».

14 Replies to “Apprendre Le Piano Sans Solfège ?”

  1. Nico06 dit :

    Wow !! Merci pour cet article plus que complet !!! Cool d’avoir toutes ses astuces et le point de vue de quelqu’un qui a testé, et si en plus tu cites Hans Zimmer comme fameux compositeur… tout y est ??

  2. Mathieu (transformation physique) dit :

    Merci pour cet article. Je fais de la guitare et étant 100% autodidacte je n’ai jamais appris le solfège. J’utilise des tablatures. Mais maintenant je regrette. Le solfège ouvre énormément de possibilités. On comprend le contexte des notes, comment les lier etc… Ce qui enrichit énormément le jeu

    • Antoine Bidet dit :

      Absolument ! Disons que quand on apprend la guitare avec des tablatures (parce qu’on le faire avec des partitions bien entendu), on ne peut réellement comprendre que la moitié du travail : les notes. Mais le rythme, là il faut apprendre, pas le choix ! ?‍♂️

  3. Anne-Christine dit :

    Merci pour cet article hyper complet. Me voilà un peu réconciliée avec le solfège 😉

  4. Valentine dit :

    J’ai toujours été freinée par l’apprentissage du solfège, je dois le reconnaître. Pourquoi ? Aucune idée ! J’ai pourtant appris plusieurs langues étrangères, et appris la guitare en autodidacte… mais je crois qu’il y a un blocage psychologique avec le solfège.

    • Antoine Bidet dit :

      Peut-être n’as-tu pas trouvé les bons conseils pour apprendre ou que tu as vite été perdue par la tonne d’informations à ingérer ! Si c’est le cas tu n’es pas la seule, rassure-toi. 🙂 Mais en te penchant un peu plus sur le sujet, tu te rends compte qu’il n’y a pas tant de choses que ça à savoir en théorie par rapport à une langue étrangère où tu as tout le vocabulaire à apprendre et toutes les particularités de la langue. Après, tout est une question d’entraînement et de répétition. 🙂

  5. Arthur Debons dit :

    Un article ABSOLUMENT REVOLTANT… Nan j’déconne 😛
    Sympa la petite tacle à l’éducation national par ailleurs ! 🙂
    Merci pour cet article sympa Antoine 😉

  6. Marie - japprendsaetremaman.com dit :

    Combien d’enfants ont souffert avec le solfège ! Merci pour cet article, tu en sauvera plus d’un 🙂

  7. caroline dit :

    Super cet article et très complet. Comme le dit une autre personne dans un commentaire, ça permet de se réconcilier avec le solfège !

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