Bienvenue dans ce nouvel article traitant du thème “Rythme Et Solfège” !
Rythme et solfège, deux mots qui collent parfaitement l’un à l’autre.
Et en effet, sans rythme, il n’y aurait pas de musique, et la musique ne peut exister que grâce à la corrélation du rythme avec la mélodie.
Pourtant, c’est un sujet qui vous mène souvent la vie dure et qui vous empêche de déchiffrer ou de composer correctement…
Vos essais de tablatures sur Guitar Pro retournent rapidement dans l’oubli, vos partitions sont souvent un vrai calvaire à lire… Bref, pas joyeux tout ça.
Et d’ailleurs, vous vous dites sûrement :
« En même temps, le rythme, c’est compliqué à travailler, il faut avoir un don à la naissance pour avoir le rythme dans la peau ! »
Je vais vous confier quelque chose… Depuis tout petit, j’ai toujours adoré chanter, danser dès que j’écoutais une musique qui me plaisait, mais… Je n’ai JAMAIS eu le rythme dans la peau.
Or, pourtant, en l’espace de plusieurs années en cours privés, mon niveau de rythme s’est tellement développé que j’étais l’un des meilleurs quand je suis rentré au Conservatoire en IM4 !
Ce n’est en aucun cas de la vantardise, c’est un fait.
J’étais vraiment stupéfait de voir que les autres élèves butaient sur la plupart des rythmes pendant les exercices alors que, pour ma part, j’y arrivais du premier coup sans aucune hésitation.
D’ailleurs, là où beaucoup de gens y voyaient martyre et torture, j’y trouvais personnellement un certain amusement !
Alors, pour répondre à votre question : non, absolument pas !
Vous devez simplement suivre des exercices d’entraînement avec constance et rigueur en y mettant une bonne dose de détermination pour jeter à la poubelle vos clichés et vous débarrasser de vos vieux démons !
N’importe qui exceller en rythme et devenir un bon musicien tant que les différentes étapes de travail sont suivies correctement. Et il est vrai que c’est le rôle premier d’un professeur.
En attendant, j’ai choisi de rédiger cet article pour faire avec vous l’état des lieux des bases du rythme et de vous montrer quels sont les principaux rythmes que l’on rencontre en musique.
I. LES BARRES DE MESURE : LA BASE DU RYTHME DANS LE SOLFÈGE
Alors que la mélodie n’est pas forcément un ingrédient musical indispensable – mais quand même fortement recommandé – et ne se retrouve pas dans tous les instruments (notamment les percussions), le rythme, lui, est omniprésent partout sur n’importe quel instrument !
Alors, même si les peaux d’une batterie entraînent une résonance de fréquences lorsqu’elles sont frappées, on ne peut pas réellement parler de « note » à part entière que l’on pourrait rejouer à la piano, à la guitare ou au violoncelle… #kisslespuristes
Alors, vous vous demandez sûrement pourquoi on ne peut pas couper le lien entre rythme et solfège ?
Eh bien, alors que la principale source de la mélodie est la plage des fréquences sonores, l’échelle de référence du rythme… c’est le temps.
Oui, oui, le temps qui passe, absolument !
Maintenant, la question que l’on peut se poser, c’est : comment est indiqué cette référence au temps sur une partition ?
Eh bien, d’après vous, comment un chef d’orchestre s’y prend-il pour demander à son ensemble de reprendre à un instant t ? Pensez-vous qu’il dit :
« Maxime, ton lead de clarinette était hors-temps…Et toi Camille, un peu de passion bon sang… Bon, on reprend à 3’27. »
Non, en effet, il est IMPOSSIBLE de parler de temporalité pure en musique, la durée étant affectée par plusieurs paramètres. Mais nous y reviendrons.
En tout cas, c’est pour cette raison qu’une partition de musique est séquencée en plein de petites « parties » que l’on appelle… des mesures.
Ces mesures possèdent dans chacune d’elles un nombre de temps bien défini et sont comptées les unes à la suite des autres. En général, on indique seulement ces numéros au-dessus des mesures qui commencent chaque nouvelle ligne afin de ne pas surcharger la partition, comme ceci :
Une mesure est donc un petit espace de portée délimité par 2 « traits verticaux » que l’on appelle des barres de mesure.
De plus, à la fin d’une partition, la dernière mesure est clôturée par une double-barre en guise de point final. Cette double-barre est représentée par 2 barres de mesure dont celle de droite est un peu plus épaisse que la 1ère :
De plus, il existe d’autres barres de mesures qui ont leurs propres spécificités… Mais bon, je ferai un article sur le sujet à part entière une prochaine fois.
En tout cas, si je vous parle de mesure, c’est pour vous énoncer les fondations mêmes du rythme !
Mais maintenant, chose promise, chose due : comme dit juste avant, voyons les différents paramètres qui ont une incidence sur la durée totale d’un morceau.
II. LES DIFFÉRENTS PARAMÈTRES DU RYTHME SUR LA TEMPORALITÉ
A. LE BATTEMENT PAR MINUTE (BPM)
Comme je vous l’ai expliqué, une partition est divisée en plusieurs mesures et chaque mesure se divise également en de plus petites valeurs… le temps !
Mais bon, le temps, ça veut tout et rien dire, on est bien d’accord.
Sauf qu’en musique, un temps correspond à un battement de la pulsation, voilà.
Ahah, ça vous avance davantage, n’est-ce pas !
Bon allez, j’arrête de vous titiller.
La pulsation, c’est lorsque vous êtes à un concert et que le chanteur vous demande de taper dans vos mains en rythme avec la musique, tout simplement !
Mais bon, certains morceaux vont plus vite que d’autres… Du coup, pour déterminer la vitesse de la pulsation, on va parler de Battement Par Minute, appelé plus communément BPM, qui correspond, comme vous l’aurez compris, au nombre de battements que l’on aura… dans une minute ! Wha, quelle perspicacité !
« Bon mais alors, comment cela se définit-il précisément et concrètement ? »
Eh bien, vous connaissez tous quelque chose qui se bat 60 fois en une minute… Eh oui, les secondes !
Du coup, chaque « clic » d’une horloge s’écoute à une fréquence de 60 battements par minute. On dira que la trotteuse a un BPM de 60.
Et ainsi, un BPM de 120 sera une pulsation allant à deux fois la vitesse des secondes, 180 trois fois la vitesse des secondes, etc. Simple, non ?
Il faut d’ailleurs savoir que, pour régler la vitesse du BPM, on utilise un métronome ! (Mais bon, ça, vous le saviez déjà.)
« Bon mais alors, comment cela se définit-il précisément et concrètement ? »
C’est vrai ça, dans une partition, on n’utilise pas les secondes, comme je vous l’ai dit, mais plutôt des notes et des figures de notes ! Traduction : des rondes, blanches, noires, croches, double-croches, etc.
D’ailleurs, si vous avez beaucoup de mal pour pouvoir lire les notes et que vous n’y connaissez pas encore grand-chose, alors je vous recommande dès maintenant de télécharger gratuitement mon livre sur les Bases de la Musique au Piano et à la Guitare.
Et en prime, vous recevrez également mon autre livre : « L’Oreille « Absolue » pour tous » qui vous expliquera comment apprendre à développer votre oreille pour vous permettre de déchiffrer, d’improviser et de composer plus facilement. Pour recevoir ces 2 eBooks immédiatement dans votre boîte mail, il vous suffit de remplir les champs renseignés :
De plus, je vous redirige vers le lien de mon article sur « Apprendre À Lire Une Partition » qui vous montrera les rudiments de base avant de continuer la chevauchée du monde musical.
Bon mais, maintenant, la question à se poser, c’est : quel est le lien que l’on peut trouver entre figures de notes, la pulsation en BPM et la durée en secondes ?
Eh bien, pour répondre à cela, il faut que nous nous penchions sur ce qui va définir la valeur du temps à sa source… la Signature Rythmique !
B. LA SIGNATURE RYTHMIQUE
Ah ça, c’est une vraie notion mêlant rythme et solfège, et qui n’est pas des moins négligeables.
Pour faire court, la signature rythmique, c’est ce qui va nous permettre de définir des valeurs de référence aux différents rythmes du morceau.
« Ok, mais comment peut-on le voir et l’identifier ? »
Très simplement, en fait. Vous voyez les 2 chiffres qui ressemblent à une fraction au tout début d’une partition ? Non ? Bon, alors regardez encore une fois sur la partition de tout à l’heure :
« D’accord, mais j’ai pas tout compris en fait… »
Bon, le fonctionnement de la signature rythmique, c’est un vrai dossier à part entière, étant donné que c’est assez complexe…
Du coup, pour tout savoir à ce propos, je vous redirige vers l’article en question pour que vous puissiez le consulter à la fin de celui-ci. Pas d’inquiétude, pour ne pas que vous l’oubliiez, je vous redonnerai le lien à la toute fin.
Mais pour faire court, lorsque nous sommes en 2/4, le tempo se fait à la noire (je vous le dis. C’est expliqué pourquoi dans l’article mais pour le moment, je vous le dis). Et cela se vérifie grâce à la petite indication en haut à gauche juste au-dessus : ♩ = 125
Cela signifie donc dans cette partition que la pulsation se fait à un BPM de 125 et que chaque « clic » du métronome tombera sur chaque noire, comme ceci :
Enfin, voyons ce qui peut faire varier la durée du morceau, bien qu’une signature rythmique spécifique et un BPM précis soient indiqués sur la partition.
C. L’INTERPRÉTATION ET LES VARIATIONS DE TEMPO
En effet, suivant l’interprétation que le musicien donne à son morceau ou en fonction des différentes annotations présentes sur la partition par le compositeur, le tempo peut varier légèrement à très fortement, ce qui peut considérablement modifier la durée initiale du morceau.
Voyons donc les différents termes – souvent italiens – que l’on trouve sur les partitions et leurs significations :
1. LA SUSPENSION DU TEMPO
• Le point d’orgue : c’est un petit symbole présent au-dessus d’une note, d’un silence ou d’un accord indiquant de s’arrêter pendant quelques secondes, au bon vouloir du musicien.
Mais ce symbole n’agit que sur un moment très précis de la partition. En revanche, si l’on veut suspendre le tempo sur plusieurs temps à plusieurs mesures, voici les différentes indications que l’on peut trouver :
• ad libitum : « à volonté » ;
• a piacere : « à plaisir » ;
• senza tempo : « sans tempo », ce qui veut bien dire ce que ça veut dire… ;
• rubato : qui n’est pas soumis à la sévérité rigoureuse d’un métronome.
2. LE RALENTISSEMENT DU TEMPO
Le ralentissement du tempo peut-être indiqué par une modification pure et simple du métronome, mais également par ces termes :
• allargando : « en élargissant » ;
• rallentando : « en ralentissant » ;
• ritardando : « en retardant » ;
• ritenuto : « retenu ».
3. L’ACCÉLÉRATION DU TEMPO
À l’inverse, mais également de par une modification de la pulsation ou des termes italiens, le tempo peut être accéléré :
• animato : « animé » ;
• accelerando : « en accélérant » ;
• doppio : « double », c’est-à-dire au double du tempo original ;
• più mosso : « plus agité » ;
• più moto : « plus de mouvement » ;
• stretto : « serré », qui veut donc dire de « rapprocher davantage les notes », soit de les précipiter et de les jouer donc plus vite.
4. LE RETOUR AU TEMPO ORIGINAL
Enfin, après une accélération ou un ralentissement, le tempo peut bien entendu reprendre sa valeur initiale. Pour cela, et de façon identique aux 2 cas précédents, la valeur du BPM peut être modifiée mais des termes italiens existent également :
• tempo primo : « en élargissant » ;
• a tempo : « en ralentissant » ;
• lo stesso tempo : « le même tempo » ;
• istesso tempo : « tempo identique ».
Alors, dans chacune de ces catégories, les termes veulent tous plus ou moins dire la même chose, bien que les puristes vous diront le contraire… C’est vrai que certains termes étaient utilisés par certains compositeurs plutôt que d’autres et que, d’un compositeur à un autre, l’époque n’étant pas forcément la même, l’interprétation à adopter doit être différente… VOILÀ.
Mais bon, si on ne veut pas enc**** les mouches, interprétez-le comme vous le voulez, ça ira très bien.
Passons maintenant à ce qui vous intéresse sûrement le plus : les différents rythmes que l’on peut trouver sur nos partitions préférées !
III. RYTHME ET SOLFÈGE : QUELQUES RYTHMES À REPÉRER SUR UNE PARTITION
Avant de nous plonger directement dans ces rythmes, il vous faut savoir une chose : la musique peut soit être binaire soit ternaire.
Qu’est-ce que cela signifie ?
Eh bien, pour résumer, chaque temps d’un morceau – soit chaque battement de la pulsation – pourra se subdiviser par 2 ou par 3. Et vous l’aurez compris, ce sont les temps des morceaux binaires qui se scinderont en 2 parties égales et les temps des morceaux ternaires qui se diviseront par 3.
Mais si cela vous paraît extrêmement flou et abstrait, alors je pense avoir quelque chose qui devrait vous intéresser…
Il se trouve – comme un fait exprès dis donc ! – que j’ai écrit un article sur le sujet qui vous expliquera encore une fois TOUT ce que vous devez savoir sur le binaire et le ternaire.
Et je l’ai appelé : Rythme Binaire Et Ternaire… Original, non ?
En attendant, je vous invite à aller le lire dès que possible… autrement dit, dès la fin de cet article ! Je vous redonnerai donc le lien tout à l’heure. Mais avaaaant… voyons donc ces différents rythmes.
A. LES PRINCIPAUX RYTHMES EN BINAIRE
• Le rythme de Rondes :
• Le rythme de Blanches :
• Le rythme de Noires :
• Le rythme de Croches :
• Le rythme « Noire pointée / Croche » et « Croche / Noire pointée » :
• Le rythme « Croche pointée / Double-croche » et « Double-croche / Croche pointée » :
• Les rythmes de « Syncope » et de « Syncopette » :
• Les « Contretemps » :
• Les rythmes de « Triolets » (à retrouver également dans mon article sur le Rythme Binaire Et Ternaire) :
Bien entendu, une fois que vous maîtrisez tous ces rythmes avec des notes, vous pouvez vous exercer à les faire en remplaçant les notes de votre choix par des silences !
Voici donc maintenant un exercice rythmique assez hétéroclite, mélangeant les différents rythmes que nous venons de voir dans un ordre aléatoire et avec, par moment, des variantes avec des silences.
Essayez donc de le reproduire chez vous en lisant les notes (ça vous fera un bon entraînement de lecture de note au passage) en vous aidant du résultat sonore joué par un piano que je vous joins ci-dessous.
Les traits rouges verticaux représentent le battements de la pulsation, pulsation indiquée à 60 à la noire :
Bien, de la même façon, voyons maintenant les différents rythmes que l’on peut rencontrer en ternaire :
B. LES PRINCIPAUX RYTHMES EN TERNAIRE
• Le rythme de Rondes pointées :
• Le rythme de Blanches pointées :
• Le rythme de Noires pointées :
• Le rythme de Croches en ternaire :
• Le rythme « Noire-Croche » :
• Le rythme « 6 Double-croches » :
• Le rythme « Croche/4 Double-croches » // « 4 Double-croches/Croche » // « 2 Double-croches/Croche/2 Double-croches » :
• Le rythme « Croche/2 Double-croches/croche » // « 2 Double-croches/2 Croches » // « 2 Croches / 2 Double-croches » :
• Le rythme de « Sicilienne » sous toutes ses formes :
• Le rythme de « Duolets » :
Bien, maintenant que vous commencez à visualiser tout ceci, je vous propose, comme précédemment, de découvrir le méchoui de tous ces rythmes ternaires dans une seule et même partition que vous pouvez reproduire chez vous pour vous entraîner.
Attention, cette fois-ci, la pulsation indiquée par les traits rouges verticaux n’est plus à 60 à la noire, mais 60 à la noire pointée ! Eh oui, nous sommes en ternaire, ne l’oublions pas.
Voilà, on arrive au bout de cet article.
Vous pouvez également télécharger cet article en PDF pour le consulter où vous voulez et quand vous le souhaitez ! 🙂 Pour cela, cliquez simplement sur ce lien :
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Comme prévu, voici les liens vers les articles sur « Apprendre À Lire Une Partition», « Rythme Binaire et Ternaire » et « La Signature Rythmique ».
Bonjour de LIMOGES,
J’ai l’impression que le troisième exemple de « Sicilienne » ne correspond pas !!!
Merci de vérifier…
Cordialement,
Daniel
Ahah tu as raison ça m’a remis un extrait de Robbie Williams d’un précédent article ! 😂 Je corrige la petite coquille tout de suite ! 😉 Merci de m’avoir prévenu !
Merci pour cet article Antoine, je ne suis pas particulièrement doué pour la musique donc je te donne juste un avis sur la forme… Elle est top ! Ton article est facile à lire, très instructif (même si un peu technique pour un profane comme moi) et tu le rends très digeste par l’inclusion d’éléments sonores. Merci
Effectivement, c’est toujours un peu technique sous forme d’articles, la musique ça s’apprend avec un professeur au fur et à mesure ! 🙂
En tout cas merci! 🙂
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