Développer Son Oreille

?Cliquez ici pour découvrir précisément pourquoi développer son oreille musicale est quelque chose d’indispensable pour accroître la carrière d’un musicien. ?

Bienvenue dans ce nouvel article traitant du thème « Pourquoi Développer Son Oreille ? » !

   Vous êtes-vous déjà demandés comment certains de vos amis avaient ce talent fou de pouvoir faire ce qu’ils voulaient avec leurs 10 doigts en musique ?

   De pouvoir faire des miracles avec leur instrument en improvisant des plans géniaux sur une backing track, un accompagnement, ou à la volée, comme ça, sur le tas, avec d’autres musiciens ?

   De composer des morceaux tellement sympas qu’ils auraient la légitimité de pouvoir les proposer à des maisons de disque ?

   Dans 2 articles précédents, je vous avais parlé de :

• 5 raisons de comprendre la musique pour mieux progresser dans sa carrière musicale ;

• Comment travailler son oreille musicale.

   Mais en soi, à quoi cela sert-il vraiment de développer son oreille ? Quelle en est l’objectif final ?

   Eh bien, à tout ce que je viens de citer un peu plus haut. Tout ce dont vos amis sont capables de faire.

   Et si vous consultez ces 2 articles, vous comprendrez comment il est possible d’atteindre ce niveau-là vous aussi.

   Allez, je vais vous expliquer en détail comment ils ont réussi à en arriver là, et comment notre oreille peut nous faciliter notre vie de musicien. ?

Mais avant de se jeter dans le grand bain, l’une des règles les plus PRIMORDIALES lorsque l’on veut apprendre la musique et développer son oreille, c’est de maîtriser les bases, le jargon technique et les différentes notions élémentaires qui permettent de comprendre la musique.

Alors, si, pour vous, le solfège est une bête noire dont vous peinez à vous débarrasser, je vous propose de le faire pour vous, une bonne fois pour toutes.

Pour cela, rien de plus simple : je vous ai concocté un livre complet (de plus de 100 pages comprenant explications détaillées, schémas, tableaux, graphiques, etc.) qui vous permettra de comprendre les Bases de la Musique de A à Z et de laisser derrière vous les problèmes théoriques.

Et en prime, vous recevrez également mon autre livre : « L’Oreille « Absolue » pour tous » qui vous expliquera comment apprendre à développer votre oreille pour vous permettre de déchiffrer, d’improviser et de composer plus facilement. Pour recevoir ces 2 eBooks immédiatement dans votre boîte mail, il vous suffit de remplir les champs renseignés :

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I. SAVOIR MIEUX ANALYSER

   S’il y a bien une chose qu’il faut comprendre, c’est que tout ce que permet de faire l’oreille musicale découle d’une seule chose : une meilleure analyse musicale.

   En analysant mieux ce que vous écoutez, vous êtes davantage en mesure de relever les différents intervalles de notes, les changements de mesures, de tempo, de tonalité, et donc aussi… les éventuelles inexactitudes musicales !

   Par inexactitude, je veux bien sûr parler des fausses notes !

   C’est comme pour un violoniste : cet instrumentiste, au même titre qu’un violoncellistealtistecontrebassiste ou qu’un tromboniste doit sans cesse faire attention à la justesse précise de ses notes, étant donné qu’il n’a pas de frette comme sur une guitare !

   C’est pour cette raison que ces musiciens ont développé une oreille assez incroyable qui leur permettent de déceler plus facilement les bavures musicales.

   Mais pour savoir analyser la musique, il n’est pas nécessaire d’être forcément un violoncelliste, entendons-nous bien là-dessus. ?

   Comprendre la musique, savoir chanter, s’appuyer sur des références musicales sont quelques-unes des techniques qui permettent d’y parvenir dans un premier temps.

   Mais pour en savoir plus, je vous renvoie vers mon article sur le sujet.

   En tout cas, savoir analyser la musique – de façons écrite et sonore – va vous permettre de ressentir les méandres de la composition, de l’harmonisation, de l’arrangement mais aussi… de l’improvisation.

II. SAVOIR DÉVELOPPER SON OREILLE MUSICALE POUR POUVOIR IMPROVISER…

   Et en effet, l’improvisation est un sujet pour lequel beaucoup de musiciens cherchent des réponses concrètes, plutôt que de simplement lire « c’est comme ça, ça vient en ressentant son instrument, en faisant qu’un avec lui. »

BULLSHIT.

   Bon, en vrai, qu’à moitié.

   En réalité, pour en arriver au point de copuler avec son instrument – ce qui, en soi, n’est pas très orthodoxe…, il va falloir passer par des techniques plus « sérieuses » et qui ont vraiment fait leurs preuves.

   Mais savoir improviser est à la portée de tous !

   Bien entendu, c’est comme tout, certains vont mettre le paquet et d’autres ne sauront sortir que quelques notes par-ci par-là… Mais au moins, ce seront des notes qui auront leur place dans le cadre sonore.

   Et au moins, cela prouvera que ces musiciens-là sont sur la bonne voie pour progresser efficacement.

   En tout cas, savoir développer son oreille vous permettra, à votre niveau, de pouvoir improviser dans le style que vous préférez – Jazz, Rock, Funk, Metal, etc. – pendant des soirées bœufs – vous savez, ce genre de soirées qui réunissent des musiciens de tous horizons pour se retrouver sur scène et jouer agréablement ensemble, en improvisant à tour de rôle ! – ou lors de soirées entre amis.

   De plus, le niveau en improvisation en dit beaucoup sur l’histoire du musicien, et permet de prouver son niveau global. Et c’est bien normal : en improvisant, vous faites tout autant valoir vos capacités d’instrumentiste mais, en plus de ça, vous ne vous servez d’aucune aide de partition. C’est donc le moyen le plus efficace pour montrer sa valeur, comme un preux chevalier.

   Mais même s’il faut avouer que c’est la vérité vraie, je n’aime pas trop tenir ce genre de propos… Cela sonne « élitiste » et pourrait inciter les guitaristes à croire davantage que « parce que c’est moi qui ait la plus belle guitare et qui joue le plus vite, c’est moi que ch’ui le meilleur »… Et je ne suis pas de cette école-là.

   À vous, donc, d’en penser ce que vous voulez. Et d’ailleurs, dites-le moi dans les commentaires !

   Maintenant, pour terminer sur l’improvisation, sachez également qu’en tant que professeur de musique, savoir improviser sera encore une fois une preuve de maîtrise… Mais cette fois, pas pour se mesurer vis-à-vis des autres « mâles Alpha » et impressionner les donzelles pour assurer la lignée de l’espèce… AHAH. … Non, cette fois, ce sera vis-à-vis de vos élèves.

   Je sais qu’en tant que professeur, il peut être frustrant de voir jouer ses élèves toute la journée et de ne pas pouvoir jouer soi-même. Il faut donc savoir garder son sang-froid pour ne pas « prendre le piano » à la moindre occasion. ?

   Cependant, si vous avez quelque chose à expliquer à votre élève pour qu’il intègre mieux une notion, c’est une excellente occasion pour vous de jouer quelque chose issu de votre imagination, tout en restant simple et à sa portée, bien entendu.

   Seulement, ce n’est pas pour devoir vous vanter devant lui que vous devez faire ça, mais tout en lui expliquant sa leçon, c’est un excellent moyen de lui prouver inconsciemment que vous êtes un professeur compétentdigne de confiance et qui maîtrise vraiment son sujet.

   Et pour un élève qui a la volonté d’apprendre efficacement grâce à un bon professeur, c’est tout ce qui compte.

III. … & COMPOSER !

   Oui ! En sachant développer votre oreille, vous allez être capable de pouvoir composer tout ce que vous souhaitez.

   Que ce soit pour vous-même, pour des artistes en studio, pour des clientsdes amis, vous pouvez en être capable.

   Savoir composer, c’est savoir tester des choses, mais aussi réutiliser des formules qui ont marché dans le passé à multiples reprises. Seulement voilà, pour trouver cette inspiration, il faut savoir ouvrir ses oreillesson espritécouter attentivement et analyser à partir de connaissances théoriques solides.

   De plus, lorsque l’on fait de la MAO (Musique Assistée Par Ordinateur), on est en plein dans le processus de composition… mais en utilisant simplement davantage les logiciels utilisant le MIDI que des logiciels d’écriture de partition… Ou des portées vierge en papier !

   D’ailleurs, savoir développer son oreille peut aider dans ce domaine, et notamment pour régler une chose : l’Autotune.

   Vous avez sûrement déjà entendu parler de ce petit effet que l’on entend principalement dans le rap de façon agressive, mais qui est pourtant également de plus en plus présent dans la variété française (Brassens, Aznavour, Dassin et Brel doivent se retourner dans leur tombe…)

   Pour faire simple, l’autotune ne se règle pas « comme ça ». Il faut en effet savoir déterminer la tonalité du morceau afin que le plug-in suive une « logique de notes » qui permettra, justement, de faire croire que le chanteur/rappeur l’utilisant chante juste.

   Lorsque je travaillais en studio d’enregistrement, étant souvent confrontés à des clients rappeurs, je devais savoir régler l’autotune pratiquement à chaque nouvelle session, soit à peu près 2 à 3 fois par jour.

   Mon collègue qui n’était pas musicien, lui, utilisait un plug-in supplémentaire qui, en faisant analyser l’accompagnement musical du rappeur, permettait de savoir dans quelle tonalité il était composé. Ainsi, il n’avait plus qu’à rentrer cette valeur dans l’Autotune, et le tour était joué !

   Mais le problème, c’est qu’on ne peut pas faire pleinement confiance aux machines… Parce que, la plupart du temps, le plug-in tapait à côté.

   Ce qu’il indiquait n’était pas totalement faux… Mais pas totalement juste non plus. Si bien que certaines notes n’avaient pas leur place !

   C’est d’ailleurs moi qui m’en suit rendu compte, et non lui.

   J’utilisai alors un petit clavier maître afin de trouver rapidement, à l’oreille, la tonalité en moins de 5 secondes. Et ça, je peux vous dire que ça a en a impressionné plus d’un.

   Donc, en soi, cette maîtrise de l’oreille – pour le réglage de l’autotune comme pour le reste – faisait que les clients revenaient souvent et aimaient bien travailler avec moi en particulier.

   Bon mais, si vous souhaitez en savoir plus sur comment trouver la tonalité d’un morceau à l’oreille, je vous renvoie vers cet article qui vous expliquera tout et qui vous permettra de faire mieux… qu’une machine. ?

IV. ÊTRE CAPABLE D’ARRANGER TOUS TYPES DE MORCEAUX

   Un autre point en lien complet avec la composition et qui prouve en quoi développer son oreille est important, c’est l’arrangement.

   De même, peut-être avez-vous déjà entendu parler de ce mot dans le contexte musical ?

   Alors, si ce n’est pas le cas ou que c’est un peu flou pour vous, il s’agit en fait de la capacité à pouvoir transformer un morceau déjà existant avec de nouveaux instruments, une nouvelle structure rythmique, parfois harmonique, afin de pouvoir l’intégrer dans un nouvel environnement sonore.

   Ouais bon, je vous l’accorde, j’ai sûrement épaissi davantage le brouillard en vous disant ça…

   Bon, pour faire simple, arranger un morceau, c’est le réécrire à sa sauce.

   Prenez par exemple le pianiste Patrik Pietschmann : ce pianiste a repris plusieurs dizaines de morceaux cultes, des musiques de films et les a arrangés pour en faire des versions piano qu’un pianiste – assez expérimenté, d’ailleurs – pourra reprendre seul, sans avoir recours à d’autres instrumentistes.

   Voici un des ces arrangements que j’adore particulièrement, issu du thème du film « La Liste De Schindler » :

V. SE LIBÉRER DU STRESS

   Pour finir, on ne le sait pas assez, mais savoir développer son oreille permet… de réduire son stress !

   Bon, bien sûr, je fais un très grand raccourci ! Mais c’est quand même bien véridique, et je vais vous expliquer pourquoi.

A. ÊTRE LIBÉRÉ DE L’OPPRESSION DE LA PARTITION

   On n’y pense pas assez, mais la partition peut être un vrai carcan en matière de musicalité.

   Lire des indications, des notes, des rythmes, tout cela est un frein à notre imagination et à notre capacité à s’essayer à autre chose, à quelque chose qui nous ressemble, nous.

   Je vais vous illustrer ça différemment.

   Prenez le travail de caissier : à première vue, c’est un travail « banal », que l’on fait en tant que saisonnier pour se faire un petit peu de sous de côté, ou alors que – malheureusement – beaucoup de gens font par dépit, parce qu’ils ne peuvent pas être embauchés ailleurs.

   Attention ! Même si ce n’est pas la vocation que l’on rêve lorsque l’on est petit – bien que l’on puisse jouer à la dinette et au caddie/supermarché, cela ne veut pas dire que personne n’y trouve son compte. Au contraire !

   Et même si ce job est répétitif, cela convient à beaucoup de gens qui ne cherchent pas à avoir des responsabilités sur le dos, qui cherchent simplement à toucher un revenu convenable et qui aiment leurs petites habitudes quotidiennes. Et HEUREUSEMENT !

   Et effectivement, ces personnes-là ne se sentiraient pas capable de monter leur propre affaire, de devenir leur propre patron et de crouler sous les responsabilités à longueur de journée, même s’ils gagnaient le double de leur salaire de caissier.

   Mais il faut quand même bien avouer une chose : si l’on souhaite trouver une activité qui nous correspond et que nous avons des projets, c’est sûr qu’il sera plus compliqué de se motiver à les commencer le soir, après un travail redondant à brasser des clients mécontents et peu aimables, plutôt que si l’on passe la journée à faire ce qui nous plaît, aux heures que l’on a décidé soi-même.

   J’arrête mon histoire ici, mais bien sûr, il y aurait tellement plus à dire sur le sujet.

   En tout cas, ce qu’il faut retenir, c’est que c’est la même chose en musique : avoir une partition directrice nous permet de suivre les règles et d’être encadréstructuré, sans autre responsabilité que d’exécuter correctement ce que l’on nous demande. Bien évidemment, tout dépend du style de musique que l’on joue, et certains permettent plus de libertés que d’autres.

   On pourrait donc croire que : pas de responsabilité = pas de stress.

   Et ça serait vrai pour ce côté idyllique de la partition ! Mais d’un autre côté, cela peut être un vrai problème.

   En effet, imaginez que vous jouez un morceau en audition et que… Hop ! D’un seul coup, vous oubliez toute la suite de notes ! Ô malheur, ô rage, ô désespoirô vieillesse ennemie… (vous avez vu, je connais mes classiques…) ! Comment faites-vous alors pour reprendre le contrôle de vos doigts et retomber sur vos pieds ?

   Eh bien, si au préalable, vous vous êtes entraînés à développer votre oreille et à comprendre la musique en profondeur, les volontés de compositiond’harmonisation et d’interprétation du compositeur, vous allez peut-être être sauvéHallelujah.

   En fait, le vrai stress, c’est de savoir que l’on peut se tromper à tout moment, avoir un « trou de mémoire », et ce parce que… nous sommes humain, tout simplement !

   La mémoire ne fait pas tout. Nous sommes une espèce pouvant retenir énormément de choses, mais nous sommes davantage conçus pour traiter de l’information plutôt que de la stocker. Véridique !

   Et cette situation peut bien sûr vous arriver en audition « classique » en tant que soliste, mais également avec votre groupe ! Si vous avez une lacune à un moment précis, vous pouvez vous retrouver totalement à côté de la plaque et pouvez déstabiliser l’ensemble du groupe – sauf si vous êtes bassisteça va, on rigole. ?… Quoique…

   Et pour clore cette longue sous-partie, laissez-moi simplement vous dire que, à plusieurs reprises, en audition, j’ai souvent eu des moments d’oubli qui m’ont donné des coups de frayeur. Mais en l’espace d’un dixième de seconde, je savais – presque à tous les coups, pas tout le temps, je ne vais pas vous le cacher… – me rattraper parce que je me souvenais de l’enchaînement des notesdes différents intervalles qui devaient arriver à ces moments-là et de leur sonorité.

   Et encore à la maison, cela me le fait encore sur certains morceaux comme la Nocturne op.9 n°2 de Chopin sur un passage en particulier. Voilà voilà, il faudrait que je passe du temps à rectifier ce problème, mais les mauvaises habitudes sont là, et il me faudrait une bonne heure pour y arriver… Et je ne vous cache pas que je préfère passer cette heure à peaufiner un autre morceau que je suis en train de travailler ou d’en apprendre un tout nouveau ! « Haaan, pas bien Antoine… méchant Dobby ! »

B. DÉVELOPPER SON OREILLE PERMET DE… DÉCOMPRESSER !

   Maintenant, en dehors de tout stress lié aux représentations publiques, le fait de développer son oreille peut permettre de décompresser, et ce dans un cas bien particulier.

   Imaginez que vous rentrez d’une journée éprouvante de travail. Et là, vous avez une envie de jouer du piano… Mais pas de devoir travailler encore le morceau sur lequel vous vous exercez depuis 3 semaines. Vous en avez assez, vous voulez écouter autre chose!

   Mais voilà, si seulement vous pouviez jouer ce qui vous passe par la tête, naturellement, en totale improvisation.

   Si seulement vous pouviez connaître les « secrets » de l’harmonisation, vous pourriez sans doute lancer une petite playlist que vous aimez sur YouTube, ou allumer une radio dont la tendance musicale vous plaît et retrouver les mélodies et accords de chacun des morceaux comme ça, instantanément… Vous voyez où je veux en venir ?

   Tout ça, vous pouvez en être capable à force d’essayer – mais qui est voué à l’échec dans 90% des cas, mais surtout en comprenant la musique et en développant votre oreille.

   Voilà, vous savez ce qu’il vous reste à faire maintenant.

C. UNE OREILLE DÉVELOPPÉE DANS LE CONTEXTE SOCIAL

   Le dernier point qui relie développement de l’oreille et stress concerne… le social.

   Oui parce que, en société, plus on arrive à montrer que l’on est capable de faire quelque chose, plus les gens sont impressionnésadmiratifs, ou du moins attentifs à ce que vous faites et ça, ça renforce votre confiance en vous. Surtout si, comme beaucoup de musiciens, vous êtes d’une nature assez timide et que vous aimez jouer d’un instrument pour le côté « personnel » que cela renferme.

   Et devant vos amis en petit comité, c’est la même chose : vous avez envie de montrer que vous savez bien jouer en toutes circonstances. Mais d’un autre côté, vous n’allez pas les embêter à jouer vos morceaux du Conservatoire… Croyez-moi, ça va bien 2 min…

   À la place, pourquoi ne pas leur demander un morceau qu’ils aimeraient écouter – que vous avez déjà écouté vous, de préférence – et d’essayer de retrouver la mélodie et les accords comme ça, directement, à l’oreille ?

   Dans la plupart des cas, c’est d’ailleurs eux qui vont naturellement vous demander d’eux-mêmes : « Eh ! Dis moi, tu sais jouer « … » ?». Et je pense que vous serez d’accord avec moi en vous disant que c’est frustrant de répondre « Euh non, je la connais, mais je l’ai jamais apprise… », non ?

   Savoir développer son oreille vous permettra alors d’éviter en grande partie ce genre de situation, car il faut savoir que la plupart des morceaux actuels que les gens aiment à écouter peuvent être joués très simplement si vous avez un tant soit peu les bonnes connaissances et un entraînement adéquat au préalable.

   De plus, en sachant laisser libre court à votre improvisation sur une harmonie bien définie, vous pouvez faire tout ce que vous souhaitez. Et le plus magique là-dedans, c’est que cela émerveillera les gens, les rendra admiratifs et, de surcroît, vont moins se focaliser sur vos éventuelles erreurs !

   Et de votre côté, même si vous en faites, personne ne les remarquera – tout dépend de l’erreur et du niveau musical de votre entourage bien sûr – et cela vous donnera davantage confiance en vous. Votre stress s’en ira alors comme il est venu au profit d’un sentiment d’engouementd’excitation et de fierté interne, suscitant d’autant plus l’admiration chez vos proches. C’est pas merveilleux, tout ça ?

   Maintenant, en bonus, si vous arrivez à faire ça le temps d’une soirée à laquelle est conviée la personne qui vous plaît, cela mettra toutes les chances de votre côté. Pas parce que « Haaaannnnn, il est trop beau, il sait jouer du pianooooo » mais plutôt parce que l’attention sera portée sur vous et que, si vous vous y prenez bien, vous aurez toute la confiance en vous nécessaire pour aller plus loin avec cette personne. Mais je ne suis pas coach en séduction, et si vous désirez en savoir plus, ce n’est pas sur mon blog que vous trouverez la réponse ! ? … Même si j’ai déjà trouvé un livre qui s’appelait…

Couverture du Livre "La Guitare Pour Baiser" pour l'article "Développer Son Oreille"
Source : https://bit.ly/2SeLBCf

Eh oui, rien que ça.

   Ce n’est pas parce qu’on a les cheveux frisés, qu’on est charismatique et qu’on a une 6 cordes ou un 88 touches entre les doigts que l’on va serrer plus facilement, on est bien d’accord.. Mais d’après les chiffres, ça peut aider… Et notamment grâce au fait que l’attention est, encore une fois, portée sur nous.

   Ahlala, ces musiciens… Et après, on se demande pourquoi ce mythe du guitariste en mode James Blunt au bord de la plage a longtemps existé…

   Voilà, cet article sur « Pourquoi Développer Son Oreille » s’achève ici.

   Dites-moi maintenant en commentaire ce qui vous bloque le plus dans votre quotidien de musicien, ou dites-moi simplement ce que vous avez pensé du contenu de cet article.


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7 Replies to “Développer Son Oreille”

  1. Nico06 dit :

    Superbe ton article ! J’avais déjà entendu parler de l’oreille absolue et je pensais qu’on naissait doué ou pas. Alors certes on est pas tous égaux sur le plan artistique mais c’est très intéressant d’apprendre qu’on peut entrainer et développer ses facultés d’audition ?. Merci

  2. Marie dit :

    Merci pour tous ces conseils, ton article est très complet! Et sinon, j’ai adoré la photo du livre  » je débute la guitare pour baiser », il fallait oser pour le titre mais ça a le mérite d’être clair au moins.

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