Comment Adopter Le Bon Doigté Piano ?

Le « Doigté Piano ». Que faut-il savoir à son sujet ? Pourquoi et comment l’adopter ? C’est ce que je vous explique dans cet article ! 👉

Par :

Piano

Bienvenue dans cet article dans lequel je vous parle du « Doigté Piano »… Et plus précisément comment adopter un bon doigté piano, notamment lorsque l’on débute, et qui plus est en tant qu’autodidacte ?

Oui, si vous apprenez le piano avec un professeur, c’est lui qui vous indique les bons doigtés à utiliser en vous les notant sur votre partition. Mais si vous apprenez en solo, c’est une autre paire de manches.

Pourquoi plusieurs pianistes n’utilisent pas le même doigté sur différentes versions du même morceau ? Quels doigtés utiliser dans les différentes situations que vous allez rencontrer ? Quelles sont les techniques pour y arriver « instinctivement » ?

Et bien d’autres questionnements encore…

Et si, justement, vous vous posez l’une de ces questions mais que vous ne parvenez pas à « mettre le doigt dessus »… (jeu de mot douteux je l’assume…), alors vous êtes au bon endroit.

Restez bien jusqu’à la fin de cet article, parce que je vais vous dévoiler exactement comment faire pour arriver à jouer n’importe quel morceau avec les doigtés les plus adaptés possible, et vous faciliter la vie au maximum.

Mais avant, il y a une chose que vous devez savoir absolument sur le doigté piano

IMPORTANT À SAVOIR SUR LE DOIGTÉ PIANO :

Oui, si vous ne vous préoccupez du doigté piano que depuis peu, il y a quelques notions élémentaires à savoir en tout premier lieu.

Bon, déjà, le doigté piano, c’est quoi ?

C’est simplement une aide indiquée par l’éditeur/compositeur pour aider l’interprète à utiliser les bons doigts lors de l’exécution d’un morceau. Et pour indiquer quel doigt il faut utiliser, il va utiliser les chiffres 1 (Pouce) – 2 (Index)– 3 (Majeur)– 4 (Annulaire) – 5 (Auriculaire) pour mentionner chacun des doigts au-dessus de chacune des notes. Non mais si, je tiens à le préciser quand même, même si c’est très bateau.

Mais ce qu’il faut savoir, c’est que d’une édition à une autre, les doigtés peuvent changer… Si si, c’est vrai. Pourquoi ?

Parce que le doigté à utiliser n’est pas universel. Il n’est pas à utiliser « comme ça » forcément. Il peut exister plusieurs combinaisons de doigts à utiliser, c’est à chacun de trouver ce qui lui correspond le mieux.

Et justement, ce qu’il faut bien comprendre, c’est que les doigtés ne sont pas forcément indiqués sur une partition. S’ils le sont, alors il suffit de les suivre sans trop se poser de question, et le tour est joué. Et puis, si vous êtes accompagné par un professeur, celui-ci pourra vous guider d’autant plus et vous aidera à positionner vos doigts et à corriger vos erreurs.

En revanche, les cas où les doigtés ne sont pas indiqués sont plus présents que ce que l’on croit. Partitions écrites par un indépendant, provenant d’un site Y ou Z, pas d’édition particulière… et on peut trouver tout et n’importe quoi. Après tout, c’est déjà top de pouvoir trouver des partitions qui n’ont été écrites nulle part ailleurs, alors s’il n’y a pas les doigtés d’écrits, on ne va pas faire la fine bouche. Mais encore faut-il pouvoir y arriver !

En effet, les morceaux où les doigtés sont moins indiqués (voire pas du tout) reflètent souvent une chose : qu’ils ne sont pas adaptés pour les débutants.

Soit parce que le compositeur a jugé que l’interprète qui devra jouer son morceau doit déjà posséder un niveau suffisant pour le jouer, et qu’il n’est pas assez débutant pour qu’il ait besoin de doigtés…

Soit c’est parce que, encore une fois, il s’agit d’une adaptation d’un morceau moderne écrit par un indépendant et qu’il n’a pas eu « que ça à faire » d’indiquer les doigtés. Et en règle générale, ce genre de morceaux n’est de toutes façons pas adapté pour les débutants. Les morceaux de Patrik Pietschmann en sont un bon exemple : ils sont magnifiques, parfois lents, paraissent simples en apparence… Mais le sont beaucoup moins lorsque l’on se retrouve devant la partition.

Si vous voulez savoir exactement les pièges dans lesquels tombent les débutants qui cherchent à savoir jouer ce genre de morceaux, je vous explique tout dans une vidéo dans laquelle je vous dissèque le morceau Light Of The Seven. Je pense qu’avec ça, vous y verrez plus clair :

Maintenant, une question que vous vous posez sûrement à propos du doigté piano, c’est :

POURQUOI ADOPTER LE BON DOIGTÉ PIANO ?

Eh bien, pour de multiples raisons. Voici une liste non exhaustive de ce que vous permettra réellement l’adoption d’un bon doigté piano :

• Apprendre à devenir indépendant vis-à-vis de n’importe quelle partition, pour ne pas avoir à déchiffrer uniquement celles sur lesquelles figurent des doigtés ;

• Minimiser les déplacements de la main sur le clavier : En choisissant les bons doigtés, vous accéderez plus facilement aux bonnes notes sans avoir à déplacer de trop vos mains et bras le long du clavier, ça va de soi.

• Gagner en aisance, en fluidité, acquérir les bonnes habitudes, dans les positions les plus confortable, naturelle et décontractée possible.

• Déchiffrer et jouer plus rapidement de votre instrument sans vous soucier de cette « contrainte ».

• Gagner en efficacité, en propreté de jeu et en vitesse, notamment pour passer les endroits compliqués et qui nécessitent de la technique (gruppettomordantstrilles, appogiatures, etc.)

• Ménager certains doigts et en privilégier d’autres pour une meilleure endurance, efficacité, pour éviter les douleurs et garder le plaisir tout du long !

Vous l’aurez compris, les bienfaits sont nombreux. Mais si vous ne deviez comprendre qu’une seule chose, c’est que vous DEVEZ être fainéant.

Je ne dis pas qu’il ne faut pas travailler régulièrement, hein… 😉 Bien sûr que ça ne viendra pas tout seul, voyons ! Mais vous devez savoir faire les choix les plus judicieux pour économiser votre énergie le plus possible afin de la redistribuer dans les « tâches » qui vous demanderont de vrais efforts. Les petites rivières font des grands fleuves, et chaque dose d’énergie que vous devez fournir doit être justifiée pour « profiter de votre entraînement » du mieux possible.

Bon, c’est bien beau, mais comment fait-on pour trouver le bon doigté piano, notamment lorsque celui-ci n’est pas indiqué ?

COMMENT TROUVER LES BONS DOIGTÉS ?

D’abord, tout passe par l’éducation (comme tout, d’ailleurs).

Pour pouvoir être à l’aise avec la recherche de doigtés, vous devez déjà posséder une « bibliothèque » de doigtés pré-enregistrés en vous qui vous donnera « l’instinct ». Et quand on débute, le meilleur moyen d’y arriver, c’est d’étudier les gammes !

Apprendre ses gammes possède de multiples vertus. Coordination des mains, application pratique de la théorie (pour amener sur l’armure, la tonalité et les accords par la suite…), échauffement des doigtsdéchiffrage plus rapide des partitions… les raisons sont, là aussi, nombreuses.

Et parmi elles, celle de « s’imprégner » des doigtés pour mieux savoir les utiliser lors de vrais morceaux.

Si vous souhaitez savoir pourquoi il est important de connaître ses gammes au piano même si vous n’avez pas choisi d’apprendre via la méthode « classique » du Conservatoire, je vous invite à consulter cet article qui vous donnera tout ce que vous devez savoir à ce sujet :

Ça, c’est la première chose.

Ensuite, il existe beaucoup d’astuces qui permettent de savoir trouver les doigtés avec plus de facilité. Mais chaque astuce correspond à une situation différente à chaque fois, alors il serait impossible de tout vous détailler dans cet article. En voici néanmoins quelques-unes :

• Si rythme rapide il y a à réaliser, privilégiez les doigts forts (pouce, index, majeur) aux doigts faibles (annulaire et auriculaire) ;

• Ce qui tombe sous les doigts est généralement la meilleure solution ;

• Limitez les déplacements au maximum… soyez « paresseux ». 😉

• Identifiez les notes les plus graves et aiguës dans un phrasé pour savoir quels doigts vous allez pouvoir utiliser aux extrémités. Par exemple, la note la plus aiguë à la main droite sera jouée avec le petit doigt, puisqu’on n’aura pas de raison d’aller au-delà et qu’il n’est pas coutume de faire un passage de doigt sous l’auriculaire… etc. ;

• Repérez les répétitions et adoptez les mêmes doigtés à chaque fois ;

• Documentez-vous sur la façon dont des arpèges ou des suites d’accords d’octave sont réalisés. Il existe des techniques particulières et, en les connaissant, vous gagnerez un temps fou.

Et des « règles » comme celles-ci, il en existe des centaines.

Si vous ne deviez retenir que quelques points essentiels, sachez que :

  • Vous ne devez pas forcément faire confiance aux partitions. Parfois, des coquilles s’y cachent et elles vous induiront en erreur ;
  • La pratique et l’expérience sont plus importantes que tout : à force de jouer, vous garderez des positionnements, des habitudes et vous pourrez jouer les morceaux suivants avec plus d’automatismes ;
  • Sachez être aidé d’un professeur au début et choisissez des morceaux sur lesquels un maximum d’indications sont annotées (et encore plus si vous êtes autodidacte).

Maintenant, si vous souhaitez réellement dépasser ce blocage des doigtés et que cette contrainte disparaisse pour le reste de votre vie, j’ai créé spécialement une formation sur le sujet accessible sur mon espace de formations.

Et comme vous avez lu cet article jusqu’au bout, je vous offre un coupon de réduction de 76%, soit moins de 24 au lieu de 97,00, disponible quelques heures seulement en cliquant sur ce lien :

Si ça vous intéresse, on se retrouve de l’autre côté. 😉

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