Bienvenue dans cet article dédié au Signe sur une partition musicale !
Quand je parle de « signe », je veux parler des différents symboles, signalétiques et autres indications que vous pouvez rencontrer sur une partition et qui peuvent vous aider à mieux déchiffrer si vous les comprenez correctement.
Seulement, il y a un problème… Il y a beaucoup TROP de symboles à détailler pour que cet article ne fasse pas rapidement la taille d’un livre, d’autant plus que je peux vite me montrer très loquace et me perdre dans des petits détails… 😁
Voilà pourquoi j’ai décidé de procéder autrement :
Cet article ne sera qu’une liste résumée de tous ces symboles, sans rentrer dans les détails. Je vous expliquerai, pour chaque symbole, ce qu’il signifie de façon générale, où est-ce qu’on le trouve et à quoi il peut servir.
Mais pour ne pas vous laisser dans l’incompréhension si je me dois d’être trop bref sur certains d’entre eux, j’ai écrit un article spécial pour CHAQUE signe sur une partition musicale que l’on peut trouver.
J’ai donc créé une « série » de ces 10 articles dédiés aux symboles musicaux, en quelques sortes. 😁
Si vous le souhaitez dès maintenant, vous pouvez y accéder en commençant par le 1er d’entre eux, à savoir :
7. Les Appoggiatures en Musique
8. Le Signe de Reprise en Musique
10. Les Types d’Abréviation Musicale
Allez, si vous voulez aller à l’essentiel dès maintenant sur ce thème du « signe sur une partition musicale », ça se passe ici. Et on commence avec…
I. LES MESURES
Oui, la mesure est un élément fondateur de la musique, dans le sens où elle permet de structurer une partition… rythmiquement. Il s’agit en quelque sorte de l’ossature de la partition qui permet de quantifier les rythmes.
Grâce à elle, il est possible de se repérer très facilement, notamment lorsque l’on joue au sein d’un orchestre, d’un groupe ou de quelques formations que ce soit. Mais elle indique également, grâce à ses formes dérivées, les changements présents au cours du morceau (changement de temporalité, de signature rythmique, de tonalité, de mouvement, etc.)
Barres de mesures, barres de reprise, double-barres de séparation, elle sera pour vous un véritable chef d’orchestre symbolique qu’il vous suffira de suivre pour arriver à la double-barre… Soit à la fin de votre morceau. 😉
Cliquez ici pour en savoir plus sur les mesures en tant que signe sur une partition musicale :
II. LES CLÉS : LE 1ER SIGNE SUR UNE PARTITION MUSICALE
La Clé de Sol est le premier signe sur une partition musicale que l’on découvre lorsque l’on apprend la musique et que, lorsque l’on est petit, on apprend à dessiner. On la trouve en début de chaque portée présente sur la partition.
Mais saviez-vous qu’il existe également 2 autres types de Clés ?
Et en effet, il existe la Clé de Fa et la Clé d’Ut (Ut étant le nom ancien du Do) ! Et sans rentrer dans les détails, chacune de ces clés possède 5 versions… Ce qui nous fait au total 15 clés différentes !
Mais je vous rassure tout de suite, aujourd’hui, on n’en utilise plus que 7 dans l’intégralité du monde de la musique et, dans votre instrument, il n’y en aura qu’une ou 2 que vous devrez maîtriser. 😉
Par exemple, le piano vous demandera de connaître la Clé de Sol 2 et la Clé de Fa 4. Encore une fois, je ne rentre pas dans les détails dans ce résumé, mais vous pourrez en savoir plus dans l’article dédié juste après.
En attendant, une Clé, ça sert à quoi ?
Eh bien, tout simplement d’indiquer la tessiture à laquelle l’instrumentiste devra jouer. En d’autres termes, c’est le symbole qui indiquera précisément la hauteur des notes que l’on rencontrera sur une partition.
En effet, une même note écrite sur la 3ème ligne de la portée n’aura pas le même nom et ne sera pas jouée à la même hauteur suivant qu’une Clé de Sol 2, qu’une Clé de Fa 4 ou qu’une Clé d’Ut 3 soit indiquée au début de la partition. 🙂
Allez, si vous souhaitez en savoir plus sur ce symbole, c’est par ici que ça se passe :
III. LES ALTÉRATIONS
Ah, les altérations ! Un signe sur une partition musicale que l’on ne laisse pas passer si facilement.
Pour faire un (TRÈS) gros raccourci, lorsque vous regardez votre clavier de piano, vous remarquerez, si vous êtes perspicace, que vous avez des touches blanches et des touches noires ! Je sais, je sais, c’est incroyable. Non, ne me remerciez pas pour cette info…
Eh bien, les touches blanches sont des notes non altérées et les touches noires des notes altérées (encore une fois, en vulgarisant…).
Une note altérée veut dire simplement qu’elle sera un tout petit peu plus aiguë ou plus grave par rapport à sa version originale.
Il existe 3 types d’altérations : les dièses, les bémols et les bécarres.
Tandis qu’un dièse augmentera un tout petit peu la hauteur d’une note, le bémol la diminuera. Enfin, le bécarre fera revenir la note à sa hauteur « par défaut ».
Par exemple, un Do# sera un tout petit plus aigu qu’un Do, mais pas autant qu’un Ré, note située juste après le Do. Un La bémol, lui, sera un peu plus grave qu’un La, mais pas autant qu’un Sol, qui est la note située juste avec le La.
Mais de multiples petites règles INDISPENSABLE à connaître se cachent derrière cette notion d’altérations, qu’elles soit accidentelles ou à la clé : ordre des dièses et des bémols, règles à appliquer au sein des mesures, demi-tons naturels, etc.
Pour assouvir tous vos besoins de connaissances à ce sujet, vous trouverez votre bonheur ici :
D’ailleurs, si vous souhaitez enfin comprendre comment fonctionne la musique de A à Z et ainsi vous débarrasser de la vision du solfège comme étant la « bête noire » qui vous empêche d’avancer, je vous propose de télécharger dès maintenant mes livres : L’Essentiel de la Musique au Piano et à la Guitare (mais applicables à n’importe quel instrument) et L’Oreille « Absolue » Pour Tous.
Et grâce à ces livres, vous maîtriserez une bonne fois pour toutes toutes les bases théoriques, vous comprendrez par quels principes il est possible de développer son oreille et vous pourrez, vous aussi par la suite, retrouver n’importe quelle mélodie, n’importe quel accord à l’oreille.
Alors, si l’un de vos objectifs est de pouvoir rejouer toutes les chansons que vous écoutez à l’oreille sans utiliser de partition, renseignez simplement les 2 champs requis et je vous envoie ces 2 livres dans la minute… et gratuitement, s’il vous plaît ! 😉
IV. LA LIAISON EN MUSIQUE
Un signe sur une partition musicale qui passe souvent à la trappe, c’est celui-ci : la liaison.
Il existe 2 types de liaisons : la liaison de prolongation et la liaison d’expression (ou de phrasé). Et souvent, les musiciens débutants ne savent pas vraiment faire la différence entre les 2.
En effet, ce petit symbole est représenté de la même façon dans les 2 cas. Alors, comment les différencier et savoir exactement comment déchiffrer votre partition aux endroits où vous les rencontrerez ?
Tout est ici :
V. LE STACCATO ET SES DÉRIVÉS
Un symbole petit, discret, mais qui peut se dériver sous plusieurs formes et qui, pourtant, présente des intérêts énormes à l’exécuter correctement lorsqu’il est indiqué, j’ai nommé : le staccato.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler des « notes piquées » ?
Eh bien, le staccato, c’est le fait de piquer correctement les notes, soit de raccourcir leur durée initiale pour donner un effet plus discernable.
Mais comme je vous le disais, il existe plusieurs variantes du staccato, comme le tenuto, par exemple, qui incite à davantage marquer la note en l’appuyant mais en ne la tenant pas non plus aussi longtemps que sa valeur initiale.
Bref, un sujet vraiment à part en ce qui concerne le signe sur une partition musicale et l’interprétation d’un morceau, sujet que je vous invite à consulter plus en détails juste ici :
VI. LES NUANCES EN MUSIQUE
Comme son nom l’indique, une nuance est, comme en peinture, un contraste permettant d’enjoliver, de donner du cœur à une œuvre et de la rendre moins monotone.
Encore une fois, il s’agit tout bonnement d’un caractère lié à l’interprétation, sujet qu’il peut être parfois compliqué d’expliquer à l’écrit.
Or, ce sujet sur les nuances reste relativement compréhensible, puisqu’il touche directement au volume sonore des notes.
Nuances fixes, nuances progressives, indications écrites, vous trouverez toutes les explications au sein de cet article dédié à ce mythique signe sur une partition musicale :
VII. LES APPOGIATURES
Aussi écrit « appoggiature », ce symbole est, en quelques sortes, une petite note supplémentaire et secondaire qui viendra se « greffer » à une note principale.
Et, en fonction du fait qu’elles soient longues ou brèves, ces appogiatures viendront trouver une petite place dans la rythmique des notes principales.
L’utilité d’un tel procédé ? Une simplification d’écriture.
Parfois, certains rythmes très rapides sont très compliqués à écrire puis à déchiffrer. En utilisant les appogiatures, le compositeur fait comprendre à l’interprète la façon approximative avec laquelle il voudrait que certaines notes soient jouées, sans avoir à écrire de façon surchargée.
C’est typiquement le type de signe sur une partition musicale que vous devrez comprendre pour mener à bien votre travail de déchiffrage. Mais je vous rassure, si vous débutez, vous n’en rencontrerez pas tout de suite. 😉
Pour en savoir plus, c’est par ici que ça se passe :
VIII. LE SIGNE SUR UNE PARTITION MUSICALE : LA REPRISE
Quand on parle de signe sur une partition musicale, on pense beaucoup… aux signes de reprise.
Barres, aménagements de reprise (comme j’aime les appeler), coda, da capo, dal segno, tous ces symboles vous permettront de faire des téléportations au sein de votre partition dans un seul but : la comprendre plus facilement, la lire de façon simplifiée et économiser de l’encre et des pages !
En effet, si c’est plus facile pour le compositeur ou l’éditeur d’indiquer des signes de reprise plutôt que de réécrire des pages complètes inutilement, vous, en tant qu’interprète, vous vous y retrouverez plus facilement. Et ça, quand on a déjà de multiples choses à gérer lors du déchiffrage, de l’interprétation, de l’improvisation et de toutes les techniques qui en découlent, c’est du temps de gagné, et un esprit plus clair pour une énergie mieux redistribuée. 😉
Tout est détaillé ici :
IX. LES ARPÈGES AU PIANO
La notion d’accord a quelque chose de fascinant. Mais ce qu’il l’est encore plus, c’est la possibilité d’« éclater » ces accords, de ne prendre que ce qui nous intéresse et/ou d’en créer une rythmique cohérente.
Et ça, c’est tout le but de l’arpège.
Un arpège peut se représenter de tellement de façons différentes qu’il serait impossible d’en faire une liste exhaustive, et qui plus est dans cet article résumé.
Mais certains schémas sont à identifier car ils sont récurrents au cours des morceaux, qui plus est différents en fonction des époques.
De plus, il existe un signe sur une partition musicale qui est dédié à l’arpège.
Alors, comment reconnaître ce symbole, et comment le jouer ? Je vous explique tout ici :
X. LES TYPES D’ABRÉVIATION MUSICALE
Enfin, pour terminer cet article sur le thème du signe sur une partition musicale, je vous ai compilé en un dernier article l’ensemble des autres abréviations que vous pourrez trouver et qui n’appartiennent pas forcément à toutes les catégories précédemment citées.
Bonne découverte à vous 😉 :
Voilà, j’espère que cet article vous aura plu. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager, et à m’indiquer en commentaire si vous avez du mal avec l’un de ces symboles, auquel cas je me ferai un plaisir de vous apporter une réponse. 😉
Vous pouvez également télécharger cet article en PDF pour le consulter où vous voulez et quand vous le souhaitez ! 🙂 Pour cela, cliquez simplement sur ce lien :
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